Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Sud-Ouest révèle en effet que les gendarmes du Lot-et-Garonne ont récemment interpelé sept individus à la tête d’un trafic qui s’étendait jusqu’en région parisienne et au Languedoc-Roussillon.
Suspectés d’escroquerie, les compères sont aujourd’hui mis en examen pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux, blanchiment de fonds, fraude fiscale et fraude sociale. C’est après une plainte déposée en juillet 2010 pour utilisation frauduleuse de carte bleue que les gendarmes découvrent le pot aux roses : les escrocs étaient à la tête d’un véritable butin, essentiellement acheté en ligne grâce à la falsification de cartes bancaires. L’enquête révèle bientôt qu’ils avaient également créé une fausse société, censée œuvrer dans le bâtiment, pour servir d’écran à des détournements de fonds et de nombreuses malversations.
Grâce aux documents saisis, dont un grand nombre de fausses factures, les enquêteurs découvrent que le « cerveau » de la bande touchait ainsi jusqu’à 17 000 euros par mois. Vêtements de luxe, bijoux, deux voitures ont également été saisies aux domiciles de deux d’entre eux : une BMW 520 et une Mercedes CLK coupé. En attendant leur procès, quatre des malfaiteurs ont été placés sous contrôle judiciaire, deux ont été remis liberté, leur chef de file, lui, a été incarcéré à la maison d’arrêt d’Agen.