De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Elles sont cinq à être particulièrement dans le viseur de Greenpeace. Après avoir analysé quelque 19 sites français, l’organisation non-gouvernementale de protection de l’environnement a en effet dressé ce jeudi une liste noire des centrales nucléaires à "fermer en priorité". Les principaux critères retenus ont été le niveau de sûreté des centrales, les risques d’agressions externes naturelles ou non naturelles et les conséquences d’un éventuel accident. Outre Fessenheim (Haut-Rhin), doyenne des centrales françaises promise à la fermeture d'ici fin 2016 par François Hollande, Greenpeace a ainsi inscrit sur sa liste les sites du Blayais(Gironde), du Bugey (Ain), de Gravelines (Nord) et du Tricastin (Drôme).
"Pourquoi seulement Fessenheim?"
Loin de ne se contenter que d’un communiqué pour dévoiler son classement, Greenpeace a choisi de mener une opération choc. Ce jeudi matin à l’aube, une dizaine de militants a en effet déjoué la surveillance de Fessenheim pour y projeter sur un mur un texte au moyen de puissants projecteurs. "Pourquoi seulement moi?" pouvait-on ainsi lire pendant une dizaine de minutes sur l'un des réacteurs de la centrale tandis que la liste des autres sites jugés dangereux était projetée sur une piscine.
Et alors que le président Hollande s’est engagé à baisser la part du nucléaire de 75% à 50% d’ici 2025 dans la production d’électricité, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace, Sophia Majnoni a souligné que "pour tenir sa promesse François Hollande doit acter la fermeture d'au moins 20 réacteurs à horizon 2020". Selon elle, "fermer uniquement Fessenheim est une manoeuvre politique. Cela ne nous permet pas d'atteindre l'objectif présidentiel mais surtout d'autres centrales sont aussi dangereuses".