De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Trois jours après le début de l'opération "Sangaris" en Centrafrique, le désarmement des milices a commencé. Le champ d'action des troupes françaises s'étalle désormais dans Bangui, la capitale de la Centrafrique, et sa périphérie. Cette ancienne colonie française est en proie aux bandes armées. Des violences ont éclaté entre chrétiens (80% de la population) et musulmans. "La France ne peut pas laisser faire", a déclaré François Hollande à la tribune de l'ONU en septembre. Selon la FAO, branche humanitaire de l'ONU, plus d'1,3 million de Centrafricains ont besoin d'une aide alimentaire.
Retour sur les causes de la guerre
Le 24 mars dernier la Séléka, une coalition formée de rebelles locaux, prend le contrôle de Bangui. Le président en place depuis le coup d'Etat de 2003, François Bozizé, est renversé. Il fuit au Cameroun. Quelques mois plus tard, le 19 juillet, l'Union africaine annonce l'envoi d'une force de paix pour sécuriser le pays de 4,6 millions d'habitants. Le 24 septembre François Hollande envoie un "cri d'alerte" à la tribune du siège des Nation unies à New York. Le président français plaide en faveur d'un renforcement de la force africaine de paix. L'ONU planifie un vote afin d'accorder à la France l'envoi de troupes. Le 5 décembre la motion est acceptée. La France envoie 1600 soldats. L'opération "Sangaris" (nom d'un papillon africain) débute.
Depuis la rebellion de mars dernier, la Centrafrique implose. 394 personnes ont été tuées entre le 5 et le 8 décembre d'après un bilan établit par Laurent Fabius. Malgré ce constat le ministre des Affaires étrangères affirme que "le calme est revenu dans Bangui, même s'il y a encore ici ou là des exactions". Lundi "tout le monde pose les armes" ou alors "on utilise la force pour les faire poser", a prévenu dimanche Jean Yves Le Drian le ministre de la Défense.