Pour préserver une ambiance sereine et festive lors des repas de Noël, il est préférable d’éviter certains sujets. Voici les 6 thématiques à bannir selon un sondage.
Finalement, cette troisième journée d’audience fut courte pour Dominique Strauss-Kahn. En effet, l’ex-directeur du FMI a quitté le tribunal correctionnel à la mi-journée. Ce jeudi, étaient examinés par la cour les éléments du dossier les plus à charge retenus contre DSK.
Mais au final, cela a été balayé en 1h20 explique Europe 1. Parmi ces éléments, sa "garçonnière" du 16eme arrondissement de Paris ainsi que 37 SMS échangés avec Fabrice Paszkowski dans lesquels le terme "matériel" a été employé en toute finesse pour évoquer la compagnie féminine.
"Découvrir une boîte coquine à Madrid avec du matériel"
Au cours de l’audience, le président fait la lecture de ces textos échangés entre les deux prévenus. Un message pèse particulièrement lourd dans le dossier d’instruction, le voici : "Veux-tu ou peux-tu venir découvrir une magnifique boîte coquine à Madrid avec moi et du matériel ?". Il s’agit d’un SMS envoyé par DSK à Fabrice Paszkowski. Est également question dans d’autres messages de "délégation de copines" ou encore d’une "super soirée" à laquelle avait participé Jade, l’ancienne prostituée entendue hier. L’ami libertin de l’ex-patron du FMI n’est pas en reste question langage fleuri. Dans ces discussions, il parle de "matériel", de "phénomène" ou encore de "meilleures candidatures" pour évoquer les filles qui l’accompagnent.
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Interrogé sur ses SMS, DSK admet que les termes "de corps de garde" employés sont inadéquats. Par ailleurs, il estime que ceux-ci montrent "que c’est Fabrice qui propose des soirées" selon ses propos rapportés par FranceTV Info. "Dans les SMS, on se lâche plus facilement. Ils ne sont pas destinés à être lus en dehors du contexte" explique-t-il par ailleurs.
"Pourquoi cacher cette location ?"
Après les messages, le président passe à l’appartement que louait Dominique Strauss-Kahn rue d’Iéna, dans le très chic 16eme arrondissement de Paris. "On est dans le grand luxe" fait remarquer le magistrat qui s’interroge sur les raisons qu’avait DSK de dissimuler cette "garçonnière".
"Il a fallu faire des recherches pour s'apercevoir que vous êtes le locataire final de l'appartement. Mais le bail n'est pas à votre nom, mais au nom d'un monsieur que personne ne voit jamais rue d'Iéna. La question c'est : pourquoi cacher cette location ?" demande la cour telle que citée par Europe 1. "Je le fais louer par un copain c'est aussi simple que ça, il y en a pour 5 minutes" explique l’ex-favori à la présidentielle.
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"Je suis un homme politique marié, j'ai donc besoin d'un lieu pour recevoir de manière discrète des personnalités politiques, mais aussi pour l'utiliser à des fins personnelles, disons-le" poursuit DSK. Si la question de cet appartement est particulièrement sensible, c’est parce qu’elle pourrait correspondre à l’article 225-10 consistant à mettre des locaux privés à disposition d’une prostituée.
Ce qui rentre dans les charges du proxénétisme. Là encore, Dominique Strauss-Kahn, jure que si soirées libertines il y avait, il n’en était pas l’organisateur. Son audition s’arrête là, il quittera le tribunal vers midi.