Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Accident évitable. Elle fait désormais l’objet d’une enquête pour "blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence", a fait savoir la gendarmerie du Finistère. Mais de qui parle-t-on, exactement ? D’une femme, pour l’heure encore inconnue, qui a provoqué une grave chute sur le tour de France, dès sa première étape. Entre Brest et Landerneau, en Bretagne et à 45 kilomètres de l’arrivée, un nombre important des coureurs du peloton sont malheureusement tombés.
Cette femme, informe le journal local Le Télégramme, pourrait être de nationalité allemande. Il s’agissait d’une spectatrice venue assister à la course cycliste et qui, par maladresse, a engendré ce grave accident. Elle se tenait trop proche de la piste, les bras chargés d’une large pancarte sur laquelle d’aucuns ont pu lire "Allez Opi Omi !", une expression germanique. Cela signifie, a priori, "Allez Papy Mamie !", notent nos confrères. Elle a pris la fuite après les faits.
Tour de France : que risque l’inconnue qui a provoqué la chute ?
Parce qu’elle est responsable de cet accident, l’inconnue du tour de France s’expose potentiellement à des conséquences juridiques, civiles ou pénales, détaillent encore nos confrères.
"S’agissant du volet civil, toute personne ou entité ayant subi un préjudice économique du fait de la chute serait légitime à demander réparation. Cela pourrait donc également inclure l’équipe et l’organisateur suivant le cas de figure", explique l’Union cycliste internationale (UCI) dans les colonnes de Libération, non sans poursuivre : "S’agissant du volet pénal, seul le coureur blessé dispose a priori d’une action à l’encontre du spectateur l’ayant fait tomber".