La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Un homme de 37 ans, lundi dernier, a tiré sur sa famille dans leur appartement de Bordeaux parce qu’il refusait la séparation avec sa femme. Après avoir tué ses deux fils aînés, il s’est tiré une balle dans la tête. L’homme est décédé de ses blessures mercredi vers 18 heures.
Une séparation qui vire au drame
Cet homme aurait agi ainsi parce qu’il ne supportait pas être en instance de séparation avec sa femme. Cette dernière refusait de renouer les liens, notamment pour des causes de violence.
Lundi, il s’est introduit par ruse dans l’appartement familial situé à Bordeaux. "Il a réuni toute la famille dans la chambre où se trouvait la mère et lui a demandé de pouvoir refaire sa vie avec elle. Comme elle a refusé il a sorti son arme et a tiré sur les quatre personnes dans la pièce", a expliqué le directeur départemental de la sécurité publique de Bordeaux (DDSP), Jean-Claude Borel-Garin.
Une tragédie qui fait trois morts
Ses deux fils aînés, Mevlut et Ali, âgés de 14 et 17 ans, sont décédés après avoir tenté de protéger leur mère. Le pronostic vital d’Ayse, la fille de 11 ans qui a reçu deux balles dans le thorax, n’est plus engagé. Tout comme celui de leur mère de 35 ans, Fatma, elle aussi hospitalisée.
Osman Cimenli, le père, a pris la fuite à pied à la suite des faits. Il a été retrouvé, à quelques mètres de l’appartement, grièvement blessé d'une balle dans la tête. Il est mort ce mercredi après avoir été pendant deux jours en état de mort cérébrale.
Le père, violent, avait déjà été condamné
Après avoir retrouvé un mot dans la poche du père, le procureur de Bordeaux, Marie-Madeleine Alliot, parle de préméditation : "c'était prémédité de la part du père de vouloir supprimer sa famille, dans l'hypothèse où sa femme refusait de reprendre une vie commune".
Ce père avait déjà été condamné pour des violences. De plus, sa femme avait porté plainte contre lui en août dernier. "Son épouse avait déposé plainte au commissariat pour des faits de violences conjugales et il devait comparaître prochainement pour ces faits", a précisé le procureur.