Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le mystère du vol MH370 reste entier. Six jours après que le Boeing de Malaysia Airlines a disparu, nul ne sait où se trouve l’appareil ni même ce qui a pu se passer. Après avoir entrevu une lueur d’espoir grâce aux autorités chinoises qui ont annoncé mercredi qu’un de leurs satellites avait repéré ce qui ressemblait à trois gros débris d’avion, les autorités malaisiennes accusent une nouvelle déception. Le Vietnam a en effet indiqué ce jeudi matin que ses avions n’avaient rien trouvé. "Nous avons envoyé ce matin deux avions AN-26 pour inspecter les zones maritimes près de l'île de Con Dao où trois objets suspects avaient été détectés par un satellite chinois. Ils sont revenus, sans avoir rien trouvé pour l'heure", a indiqué Dinh Viet Thang, vice-directeur de l'Aviation civile vietnamienne. Un avion malaisien dépêché dans la zone jeudi après-midi a fait le même constat: "Zéro observation", a par ailleurs écrit dans un SMS à l'AFP le chef des opérations aériennes côté malaisien, Affendi Buang.
Les autorités malaisiennes dépassées ?Mais alors qu’aucune piste sérieuse ne se dégage et que les chances de retrouver les 227 passagers et membres d’équipage vivants s’amenuisent, leurs proches ne cachent plus leur colère. Ils reprochent notamment aux autorités malaisiennes d’être dépassées par la situation. Un avis visiblement partagé par la Chine. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a en effet vivement déploré un flux d'informations «assez chaotiques», deux jours après avoir déjà réclamé à Kuala Lumpur d'intensifier ses opérations. "Il n'y a de confusion que si vous voulez y voir de la confusion", a quant à lui répondu le ministre malaisien des Transports, Hishammuddin Hussein.
Les recherches sont rendues difficiles par le fait que les équipes ne savent vraiment où chercher. En effet, il est très probable que la position radar dont disposent les autorités ne soit pas la dernière du Boeing mais uniquement la dernière enregistrée. Auquel cas, l’appareil aurait ensuite pu poursuivre sa route sur plusieurs centaines de kilomètres.