De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Enfermés dans une loge de 9m², 40 rescapés du Bataclan ont vécu une scène effroyable et surréaliste, lors de l'attaque du 13 novembre. Alors qu’ils avaient bloqué la porte de la petite pièce avec un canapé et un petit réfrigérateur pour échapper aux tueurs, un homme a martelé la porte en criant "ouvrez la porte, c'est le GIGN, je viens vous sauver". Ce n’était pas le GIGN.
Lors de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, qui vise à déterminer les failles de l’antiterrorisme et à y remédier, Caroline Langlade, l’une des victimes retranchées dans la loge ce soir-là, a livré un témoignage glaçant, rapporte le Figaro :
"À chaque coup donné par le terroriste, on a tous tenu la porte, tenu le frigo, tenu le canapé (…) J'ai fait éteindre la lampe, fermer les fenêtres, afin qu'on ne soit pas vus, (...) pour pas que le terroriste voit combien nous étions en regardant par l'interstice de la porte, qui s'entrebâillait à chaque coup qu'il donnait". Pendant plus de trois heures, ils sont alors restés dans le noir.
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Quand la vie ne tient qu’à un vote à main levée
Ne pouvant pas ouvrir la porte par lui-même, le tueur a alors changé de tactique. Après un long silence, il a crié "ouvrez la porte, c'est le GIGN, je viens vous sauver". Pas totalement convaincues, les victimes ont refusé d’ouvrir. Toutefois, certaines ont commencé à se poser des questions et à vouloir sortir.
Les quarante personnes ont alors procédé à un vote à main levée pour savoir s’il fallait sortir ou non. Le "non" l’a emporté de justesse.
La Brigade antigang forcée de montrer patte blanche
Si le terroriste n’a pas réussi à persuader les retranchés, la Brigade antigang a, elle aussi, eu du mal à les convaincre de sortir. Ils ont finalement dû transmettre un mot de passe aux victimes, que ces dernières ont dû confirmer par téléphone auprès des services de police.
Ils ont également dû utiliser le portable d’une amie de l'une des personnes dans la loge pour les pousser à sortir, en sécurité.
Finalement, ce n’est même pas tout ce protocole qui les a poussés à sortir. Excédé l’un des retranchés a ouvert la fenêtre, au risque d’être pris pour un terroriste, et a crié vers la rue : "Maintenant ça suffit, vous en êtes où? Est-ce que c'est vous qui êtes derrière la porte? On veut sortir!".
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