Bruno Rejony avait 52 ans et était cheminot à la SNCF. Le soir du 24 décembre, il s'est suicidé en se jetant du TGV qu'il conduisait, créant une immense pagaille sur le réseau et privant des milliers de...
Depuis un an et l’explosion des smartphones dans les mains des lycéens, le nombre de fraudes à l’aide de ces petits joujoux a fortement augmenté. Regarder ses cours sous la table sur son Iphone est en effet devenuun jeu d’enfant. Pour autant, le passage aux toilettes qui permettrait pour se rafraîchir la mémoire à l’aide d’un cours préalablement caché a toujours autant la cote.
Des moyens de lutte high-tech
Et si la pause pipi ne peut pas être supprimée, les téléphones portables et les mp3 vont, quant à eux, devoir rester éteints au fond d’un sac, comme l’année précédente. L’innovation de cette année réside en des détecteurs de téléphones positionnés dans les salles où auront lieu les épreuves. Le moindre portable allumé sera alors aussitôt détecté et la triche 2.0 contrecarrée.
Le secrétaire général Philippe Tournier déplore pour autant que les épreuves en France "sont longues". Selon lui, "certaines atteignent jusqu'à 5 heures. Il n'est pas possible d'empêcher un élève d'aller aux toilettes. A ce moment, il peut assez commodément frauder."
De nouvelles sanctions mises en place
Alors que la triche au bac est dans le viseur de l'Education Nationale, toute fraude ou tentative prise la main dans le sac sera inscrite dans le livret scolaire. Le ministère a cependant expliqué que cette mention sera ensuite effacée du livret scolaire au bout d’un an. Le grand changement de cette année est la possibilité de retirer le diplôme au fraudeur qui aurait reçu une sanction après sa délivrance.
Une efficacité réelle ?
Alors que le gouvernement essaye de renforcer les sanctions, elles ne seront pas pour autant appliquées à chaque fois. En 2012, seuls 0.05% des candidats ont été sanctionnés pour tricherie alors que 70% admettent pourtant avoir triché au moins une fois dans leur scolarité.
La sanction appliquée le plus souvent est également la plus légère : l’annulation de l’épreuve mais en aucun cas le bac dans son ensemble. La raison principale évoquée par le ministère est la présence d’associations étudiantes dans la commission de discipline réunie en cas de tricherie.