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Auto : la loi interdit l’avertissement des radars
Eviter aux automobilistes de se faire flasher : tel est l'objectif des différentes applications et autres systèmes anti-radar qui se multiplient. En janvier dernier, ce fût au tour de Google de lancer un système d’avertisseur de radar. L’option a été d'abord été déployée au Royaume-Uni, aux États-Unis et commencent à atteindre l’Europe, sauf la France.
L’option est issue d’un système participatif puisque ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui signalent la présence des radars. Cependant, ce qui prive les Français de ce logiciel c’est tout simplement la législation, explique le site spécialisé Frandroid.
Depuis l’apparition des appareils détecteurs de radars tels que Coyote, en 2012, le gouvernement a en effet décidé de renforcer les lois à ce sujet. Le fait d’utiliser un tel système représente d'ailleurs une infraction de cinquième classe, punie de 1 500 euros d’amende. S’ajoutent à cette somme une suspension du permis de conduire durant 3 ans, la confiscation de l’appareil et la perte de 6 points sur le permis.
Avertissement de radar Google interdit en France : une solution ?
Selon Frandroid, il existe une solution. C’est celle qui a été choisie par Waze par exemple. Il s’agit d’indiquer la présence d’un radar, sans préciser la géolocalisation exacte du système de contrôle. Dans ce cas-là, il n’y a pas d’infraction.
Cet avertissement, nommé "zone de contrôle" sur Waze, devrait donc bientôt être implanté sur la nouvelle fonctionnalité de Google.
Toutefois, ce type d’applications ne fait pas l’unanimité. En effet, elles encouragent les automobilistes à ne ralentir qu’au dernier moment, à l’approche du radar. Les outils de contrôle perdent alors leur efficacité.
Vidéo : Radars, PV: pourquoi ils vont vous coûter les yeux de la tête