De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Saïd Kouachi, l'un des deux auteurs de l'attentat perpétré dans les locaux de la rédaction de Charlie Hebdo, a été enterré dans la nuit de vendredi à samedi à Reims. L'inhumation a eu lieu en toute discrétion, et sous surveillance policière. "La cérémonie s'est déroulée de nuit dans le plus grand calme, sans aucun incident" a confirmé l'avocat de la veuve de Saïd Kouachi à BFM TV. "La tombe est anonyme pour ne pas devenir un lieu d'indignité" a-t-il précisé. Un point sur lequel le maire de Reims avait déjà attiré l'attention.
Une question qui fait débat
Interrogé jeudi dernier par RMC, Arnaud Robinet avait clairement exprimé son refus qu'une sépulture au nom de Saïd Kouachi soit érigée sur sa commune, mais celui-ci résidant à Reims, l'élu n'a légalement pu s'y opposer. Il avait toutefois fait part de ses inquiétudes. "Je ne veux surtout pas qu’on ait une sépulture sur la commune qui puisse servir de sépulture de martyre pour un certain nombre de personnes" avait-il déclaré.
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Le frère de Saïd Kouachi, Chérif Kouachi, sera lui enterré à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. "Je n’ai pas le choix. Comme tous les maires, je préférerais éviter d’enterrer un terroriste dans ma commune, mais j’applique la loi" a de son côté déclaré le maire de la ville, Patrice Leclerc, au Parisien. La loi prévoit en effet que la dépouille d'un défunt peut être enterré dans la commune où il est mort, dans celle où il résidait, ou bien là où la famille possède déjà un caveau.