Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
A la douleur de la perte de leur proche dans les attentats du 13 novembre, vient s'ajouter leur avis d'imposition. La loi prévoit en effet que la famille paye les impôts d'une personne décédée. En raison du caractère exceptionnel des attentats de Paris, les familles demandent un traitement particulier.
"Nous demander de payer des impôts pour un enfant qui a été assassiné, je trouve cela inadmissible", a déploré sur BFM TV Patricia Correia, qui a perdu sa fille dans les attaques terroristes du 13 novembre.
A lire aussi :Attentats du 13 novembre : la mère d'une des victimes va porter plainte contre la Belgique
Les familles demandent une exonération
Une vingtaine de familles a déjà contacté l'association "13 novembre : fraternité et vérité" pour demander de l'aide. Cette association tente (en vain) d'obtenir un entretien avec le ministère des finances pour lui faire part de l'imcompréhension des familles.
Par ailleurs, certaines familles n'ont pas reçu la totalité des indemnisations qui leur sont dues et sont en difficulté financière.
"Ces gens ne sont pas morts pour leur activité ou vieillesse. Ils sont morts pour la France. C'est ce qui a été dit aux Invalides après le 13 novembre. S'ils sont morts pour la France, la France leur doit peut être bien ça", a déclaré au micro de BFM TV le vice-président de l'association d'entraide des victimes et rescapés du Bataclan, Emmanuel Domenach.
L'association demande en clair que ces familles soient exonérées d'impôts sur le revenu.