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Le soir des attentats, le Premier ministre a expliqué avoir eu très peur pour sa femme et ses enfants, qui habitent dans le 11e arrondissement de Paris, non loin des lieux où les terroristes ont frappé.

Invité sur le plateau du Petit Journal de Canal + mardi, Manuel Valls s’est laissé aller à quelques petites confidences. Il a d’abord expliqué avoir "la boule au ventre" depuis les attentats qui ont tué au moins 130 personnes à Paris. Le soir des attaques, le Premier ministre a été prévenu par une "connaissance" vivant près de Charonne, dans le 11e arrondissement de Paris. Et alors que les services de renseignement l’avaient mis en garde depuis plusieurs mois sur des risques d’attaques imminentes, sa première pensée a été : "ça y est, on y est" (voir l'extrait en vidéo ci-dessus).

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Manuel Valls a ensuite affirmé que sa "deuxième pensée" avait été pour ses enfants. "J’habite ce quartier, celui d’Anne (Gravoin), ma femme. Ils étaient dehors. J’étais vite rassuré", a-t-il raconté avant de souligner avoir rendu visite au "Café des Anges, un café juste à côté, dont plusieurs employés ont été tués, ou blessés, ou concernés par ces attentats".

"Il y a très longtemps que je ne me suis pas bourré la gueule"

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Voulant détendre l’atmosphère, Yann Barthès, le présentateur de l’émission, lui a également demandé s’il était allé "se bourrer la gueule en terrasse depuis le vendredi 13". Une question à laquelle le Premier ministre a répondu le plus sérieusement du monde : "Il y a très longtemps que je ne me suis pas bourré la gueule. Très, très longtemps…".

Outre ces confidences, Manuel Valls a voulu se montrer rassurant pour les jeunes. Ainsi, il a déclaré qu’il fallait que la "génération" touchée par les attentats "s’épanouisse, puisse aller sur une terrasse de café prendre un verre, dans un concert, à un match de foot. Il faut vivre, c’est la réponse la plus forte que nous pouvons apporter au terrorisme. Vivre, et en même temps être vigilant".

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