De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Plutôt discret depuis l’attentat de Nice du 14 juillet, Nicolas Sarkozy, invité du 20h de TF1 dimanche, n’a cette fois-ci pas hésité à pointer du doigt les failles du gouvernement actuel. Si l’ancien chef d’Etat avait assuré qu’il ne polémiquera pas avec l’exécutif, il n’a néanmoins pas manqué l’occasion de donner son opinion dans le journal télévisé. Selon lui, "tout ce qui aurait dû être fait depuis dix-mois" et les attentats de Charlie Hebdo, "ne l'avait pas été".
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"Nous sommes en guerre, une guerre totale"
Si Nicolas Sarkozy reconnaît que "le risque zéro n’existe pas", il estime que "nous avons une obligation de moyens pour assurer la sécurité des Français". Le président du parti Les Républicains a reconnu que "nous sommes en guerre, une guerre totale". "Nos ennemis n'ont pas de tabous, pas de frontières, pas de principes. Donc, je vais employer des mots forts: ça sera eux ou nous" a-t-il ajouté.
Pour Nicolas Sarkozy, une "autre politique est possible". Pour le président des Républicains, l’appel du gouvernement à rejoindre la réserve opérationnelle civile après l’attentat ne va pas "résoudre le problème du terrorisme", même s’il reconnaît que "personne ne pense" que ce "ne soit pas bien".
Enfin, il a avoué avoir trouvé "un peu effrayant" que le président François Hollande avait, dans son discours traditionnel du 14 juillet (quelques heures avant l’attentat), assuré "que les choses vont tellement bien que l'état d'urgence est supprimé, pour rétablir l'état d'urgence à minuit".
La réponse du gouvernement
Peu après l’interview de Nicolas Sarkozy, le gouvernement a répliqué dans un communiqué. Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ont assuré qu'"aucun gouvernement n'a fait autant jusqu'à présent pour lutter contre le terrorisme". "Contre le discours radical islamiste, le gouvernement est extrêmement ferme : depuis 2012, 80 mesures d'expulsion ont été prononcées à l'encontre de prêcheurs de haine ou de pseudo-imams autoproclamés. Dix mosquées ou salles de prières radicalisées ont été fermées. Aucune ne l'avait été au cours du précédent quinquennat", ont notamment fait savoir le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur.