De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Il connaissait le suspect. Pire encore, ils étaient amenés à travailler ensemble. Kevin Cornara, le fils de la victime, était en effet salarié dans l’entreprise de livraison gérée par son père, tout comme Yassin Salhi, l’auteur présumé de l’acte terroriste. Samedi, le jeune homme a souhaité s’exprimer devant les caméras deTF1 afin de rendre hommage à son père, comme le souligne Le Parisien.
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Le jeune homme a notamment indiqué avoir appris la triste nouvelle à la radio. "J’avais quelques doutes", raconte-t-il avant d’ajouter : "Et une fois qu’ils ont donné son prénom, j’ai tout de suite compris. Mon père était injoignable". C’est particulièrement ému qu’il a souhaité poursuivre l’interview, déclarant : "On se dit que ce genre de choses ne peut arriver qu’aux autres, pas à nous. On se lève un matin, tout va bien, et en cinq minutes, notre vie change du tout au tout".
Yassin Salhi était "très gentil, très souriant"
Et pour cause : Kevin Cornara explique n’avoir véritablement "rien vu venir". Aucun indice ne semblait, selon lui, trahir les intentions de Yassin Salhi. Le jeune homme décrit par ailleurs le suspect interpellé comme un individu "très gentil", mais aussi "toujours très souriant, très aimable et très poli".
Le fils endeuillé a également souhaité raconter son père, un homme très présent pour son entourage : "C’était quelqu’un d’investi, très dans le social, qui voulait toujours aider les gens (…) Il faisait tout pour nous, pour lui".
"Ça ne va pas s’arrêter là"
Un hommage a été rendu samedi à Hervé Cornara dans sa commune de Fontaines-sur-Saône (Rhône). Mais pour le jeune homme, cette histoire semble loin d’être achevée. "Je ne lâcherai pas l’affaire et pour lui, je vais continuer ce qu’il a commencé. Ça ne va pas s’arrêter là de toute façon", a-t-il déclaré.
Ce lundi, Kevin Cornara s'est également exprimé sur RTL, indiquant qu'il ne croyait pas en l'hypothèse d'une altercation entre les deux hommes. "Je maintiens ce que j’ai dit, pour moi il n’y a rien eu sinon j’en aurais entendu parler. C’est à la police d’enquêter là-dessus, ce sont eux qui vont donner tous les détails une fois que tout sera terminé. Je ne veux pas croire tout ce qui est dit, ce ne sont que des mots", a-t-il souligné.