De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Après l’arnaque au renouvellement de la carte vitale, au virement bancaire, au faux policier, au faux employé d’EDF, au faux dégât des eaux… L’arnaque à la plaque d’immatriculation voit le jour. C’est un nouveau moyen de convaincre les usagers de donner de leur plein gré la plaque d’immatriculation de leur véhicule, pièce manquante d’un dossier, que le malfaiteur utilisera pour subtiliser une coquette somme à sa victime. Cependant, il est facile de reconnaître l’arnaque pour s’en prémunir.
Cette arnaque connue au Royaume-Uni consiste à laisser un message sur la boîte vocale de la victime lui expliquant qu’elle a causé un léger accrochage en voiture, sans s’en rendre compte un peu plus tôt dans la journée. En conséquence, le malfrat a relevé la plaque d’immatriculation et obtenu via la mairie ce numéro de téléphone. Il demande alors de l’argent pour la réparation, sous peine de porter plainte pour délit de fuite et de contrarier la compagnie d’assurance. Évidemment, il n’y a jamais eu d’accrochage, il n’a jamais obtenu le numéro en appelant la mairie. En effet, souligne Romain Miot, le responsable de la communication de la préfecture de la Marne à France 3 Champagne-Ardenne : "dans le fichier des immatriculations, nos services ne disposent pas des numéros de téléphone, [...] seule une réquisition judiciaire permet la communication du numéro de téléphone d'un de nos concitoyens."
Des précautions à prendre contre les arnaques
Ainsi, de manière générale, la préfecture de la Marne rappelle quelques règles générales de précaution à prendre afin de se prémunir contre les arnaques : il ne faut jamais communiquer aucune informationou document personnel à une tierce personne. Ceci comprenant les photos d’identité, les codes de carte bancaire, d’assurance, de carte vitale, et de connexion à un site. Elle recommande également de ne jamais rappeler un numéro inconnu et, en cas de doute, d'appeler sa banque pour faire opposition. Les démarches en ligne se font toujours sur le portail officiel du service public, agréé par le gouvernement. Il est possible de dénoncer des cas d’arnaque sur la plate-forme Thésée.