Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
L’année 2024 est une année dite bissextile, c’est-à-dire qu’elle comporte 366 jours au lieu de 365 comme les années normales. Il s’agit d’un événement qui a lieu tous les quatre ans et provient du trajet de la Terre autour du soleil estimé en 365,2422 jours, ce qui représente 365 jours et un quart de journée. Si ce dernier s’accumule tous les ans, il est finalement accumulé pour former une année bissextile. Mais à quoi sert le 29 février ?
Année bissextile : l’héritage de l’Antiquité
L’origine de l’année bissextile est à chercher du côté de l’Antiquité, où les Romains avaient pour habitude d’ajouter une journée dans leur calendrier. Lors du passage du calendrier romain au calendrier julien, c’est Jules César, sur les conseils de l’astronome égyptien Sosigène d’Alexandrie, qui a décidé de doubler le 24 février. Tous les quatre ans, l’année comptait ainsi un jour de plus, six jours avant les calendes de mars. Le terme bissextil vient donc du latin “bisextilis”, qui signifie “le sixième jour bis avant les calendes de mars”.
Année bissextile : à quoi sert le 29 février ?
Alors qu’au départ, le jour ajouté au calendrier était situé entre le 24 et le 25 février, il a été modifié lors de la révision du calendrier par Jules César. À l’époque de l’abandon du système romain de calendes, ides et nones, le jour intercalaire s’est déplacé. En effet, auparavant, l’année démarrait en mars et le bissexte s’est ajouté à la fin du mois de février, le dernier jour de l’année dans l’Antiquité. En dépit de ces transformations, le retard s’accumule sur le rythme solaire et il se pourrait que d’ici 100 000 ans, le calendrier prenne trois jours de retard supplémentaire. En attendant, la prochaine année bissextile aura lieu dans quatre ans, en 2028.