De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Je suis d'accord avec les terroristes d'avoir tué les journalistes, car ils se sont moqués de notre religion", avait écrit l'élève de CM2 à la fin d'une rédaction. Selon Nice Matin cité par FranceTVinfo, ce sont ces mots qui ont mené la fillette de seulement 10 ans à la gendarmerie de Valbonne dans les Alpes-Maritimes.
L'enfant avait déclaré dans un devoir qu'elle soutenait l'action des terroristes, ce qui lui a valu d'être convoquée par les gendarmes afin de définir l'origine de ses propos.
La directrice de l’établissement avait prévenu ses supérieurs et c’est une employée municipale qui a alerté la gendarmerie. "Tout le monde est sur le qui-vive, elle peut reproduire un discours qu’elle a entendu chez elle" a estimé le procureur. "Il faut essayer de comprendre d’où viennent ses propos".
Ce n’est pas la première fois qu’un enfant est soupçonné d’apologie de terrorisme depuis les attentats contre Charlie Hebdo. Encore dans les Alpes-Maritimes, un petit garçon avait été entendu mi-janvier par les gendarmes de la brigade de prévention de la délinquance juvénile à Cagnes après avoir tenu des propos faisant l'apologie du terrorisme.
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L'affaire est close
Accompagnée de ses parents et en présence d’un pédopsychiatre, la petite fille n’a pas su expliquer l’origine de ses propos. Le rectorat estime avoir traité cet incident de manière pédagogique, l’enfant aurait compris et son discours aurait changé.
L’enquête a été classée sans suite. Le procureur a précisé qu’il ne s’agissait pas d’une famille à problèmes et qu’il n’avait rien vu d’anormal.