Malgré l'essor de la carte bancaire et des paiements numériques, l’argent liquide a encore de beaux jours devant lui. Mais une nouvelle règle devrait entrer prochainement en vigueur pour encadrer les paiements...
Elle aurait envisagé le pire. Alors que le scandale du Sofitel a pris fin le 10 décembre dernier sur fond d’accord financier secret conclu entre Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo, de nouveaux éléments font remonter cette affaire. "Scandale DSK. Le procès qui aurait dû avoir lieu" du journaliste américain John Solomon sort en effet ce vendredi dans les librairies françaises et emmène avec lui son lot de révélations. Les lecteurs y apprennent notamment que la femme de chambre qui accusait l’ancien directeur du FMI de l’avoir sexuellement agressée aurait pensé au suicide.
"J’ai peur qu’elle se fasse du mal"
D’après des extraits publiés dans le dernier numéro de L’Express, l’entourage de la plaignante aurait craint pour la vie de celle-ci le 4 juillet dernier. Le jour de la fête nationale aux Etats-Unis, l’avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson aurait été contacté par le principal procureur en charge de l’affaire dite du Sofitel. Joan Illuzzi lui aurait alors laissé ce message : "Ken, rappelez-moi dès que possible, s’il vous plaît. J’ai un souci avec Nafi". Elle lui aurait ensuite expliqué : "Ken, les détectives sont avec Nafi à l’hôtel. Elle cherche des somnifères. Ils ont peur qu’elle se fasse du mal".
"Maman, ne te fais pas de mal"
Et si la femme de chambre aurait ensuite confié à son conseil qu’elle souhaitait prendre ses médicaments pour la seule et unique raison qu’elle n’arrivait pas à s’endormir ce soir-là, sa fille a, quant à elle, indiqué avoir dû réconforter sa mère. Au cours d’un entretien accordé au journaliste John Solomon, la jeune femme a en effet rapporté avoir dit à sa mère : "S’il te plaît maman, ne te fais pas de mal. Je sais qu’un jour la vérité surgira". Des suppliques qui seraient allées droit au cœur de sa mère puisque cette dernière a confié plus tard que ces paroles lui avaient redonné l’envie de se battre.