De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Nicolas Sarkozy ment", assure Jérôme Lavrilleux, son ancien directeur de campagne dans les colonnes de l’Obs. Selon lui, l’ancien chef de l’Etat avait parfaitement conscience des dérapages de ses comptes de campagne il y a trois ans. "Je vais vous dire quelque chose que je n'ai jamais dit, et dont j'ai la certitude, conforté par la lecture du dossier aujourd'hui : les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire Bygmalion, mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy", a affirmé l’ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé.
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Convoqué chez le juge d’instruction vendredi dernier pour une longue confrontation avec les quatre autres personnes mises en examen dans cette affaire, Jérôme Lavrilleux a visiblement à cœur de régler ses comptes avec Nicolas Sarkozy. "Les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n'y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne... C'est un système de défense voué à un échec total. Il adopte le même dans toutes les affaires où il est entendu : c'est pas moi, c'est l'autre. Dans Bygmalion, il dit c'est pas moi, c'est Copé. Il se défausse, il vit dans un monde irréel et ne sait pas assumer", a-t-il raillé auprès du magazine. Et celui-ci d’ajouter : "Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L'ingratitude est la marque des faibles". Alors que le plafond légal pour les comptes de campagne est fixé à 22,5 millions d’euros, Jérôme Lavrilleux a également assuré que Nicolas Sarkozy avait dépassé les 50 millions d’euros et ce, grâce au système de surfacturation.
De son côté, le patron des Républicains reconnaît certes qu’il y a eu un système de fausse facturation au sein de son parti en 2012 mais réfute tout lien avec sa campagne. Selon lui, ce système aurait profité à Jean-François Copé, l’ancien chef du parti et aux dirigeants de la société Bygmalion, lesquels sont d’ailleurs des proches du député-maire de Meaux.
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