A quoi ressemblera votre vie après le confinement ?AFP
Sauf imprévus, lesquels sont tout sauf improbable, le déconfinement devrait avoir lieu à partir du 11 mai 2020. Pour autant, cela ne signifie pas que la vie reviendra à la normale... Pas tout de suite.
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"La sortie du confinement ne veut pas dire que le 12 mai, chacun fait ce qu'il lui plait", assène d'entrée de jeu Christophe Castaner, interrogé en visioconférence par un certain Jean-Jacques Bourdin pour BFMTV, dont Ouest-France reprend les informations. Le ministre de l'Intérieur est revenu en détail sur la question que toutes les Françaises et tous les Français se posent : que sera la vie, passé le 11 mai 2020 ? Après la date retenue par Emmanuel Macron pour la fin des mesures de distanciation sociale visant à endiguer la propagation du coronavirus Covid-19 ?

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Pour l'ancien socialiste, il faut bien réaliser que le risque d'une seconde vague – que craignent d'ailleurs beaucoup les personnels médicaux et paramédicaux – n'aura pas disparu. Par conséquent, il n'est pas envisageable de revenir à une situation normale. Il décrit l'élaboration d'un "plan global de sortie du confinement". "Il nous faut aujourd'hui mener un combat. Un combat pour préparer l'étape du déconfinement, et un combat pour préparer et poursuivre la lutte contre le coronavirus", a-t-il insisté.

Christophe Castaner n'est pas encore en mesure de dire précisément comment se passera le déconfinement

Pour autant, force est de constater que le transfuge de la gauche de gouvernement ne peut fournir d'éléments très précis sur ce à quoi ressemblera le quotidien de tout un chacun dans quelques semaines. Selon lui, le Premier ministre devrait annoncer la teneur du plan national dans le courant de la première semaine de mai.

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"Il ne s'agira pas, à ce moment là, de dire exactement tout ce qui devra être fait, partout. Parce que le combat que nous menons, il s'adapte. Il s'adapte à la maladie, au virus et il s'adapte aussi à la réalité des territoires", indique-t-il encore.

Le déconfinement sera-t-il régional ?

Récemment encore, une carte diffusée par le Guide Santé évoquait la possibilité d'un déconfinement progressif et régional. De son côté, Christophe Castaner évoque des restrictions de déplacements encore bien réelles, notamment entre les régions de l'Hexagone mais aussi entre les pays de l'espace Schengen.

Pour autant, indique Le Figaro, Emmanuel Macron a fait savoir qu'il ne voulait pas d'un déconfinement par région. "Ce qui n'empêchera pas des adaptations locales et territoriales", font savoir les équipes de l'Elysée.

Quels seront les commerces ouverts ?

A en croire Bruno Le Maire, ministre de l'économie, le déconfinement pourrait aussi signifier la réouverture de la majorité des commerces installés en France. "Nous sortons de la phase de crise, nous allons aborder une deuxième phase de transition dans laquelle l'activité va reprendre. Nous souhaitons que tous les commerces puissent rouvrir le 11 mai, par principe d'équité", a-t-il déclaré sur les ondes de France Info, non sans évoquer le statut des restaurateurs.

"Je laisse simplement de côté la restauration, les bars et les cafés qui feront l'objet d'un traitement spécifique", a-t-il déclaré non sans poursuivre : "Rien ne serait pire pour cette profession que de rouvrir dans la précipitation. Ce serait la pire des méthodes en la matière".

Serez-vous reconfinés après le 11 mai ?

En cas de seconde vague, que l'exécutif craint tout particulièrement, le chef de l'Etat pourrait décider du reconfinement des Françaises et des Français. C'est en tout cas ce qu'affirme Le Parisien, qui évoque plusieurs des stratégies du gouvernement à l'approche du 11 mai.

L'une d'entre elles, intitulée "stop and go" consiste à alterner entre les phases de confinement et celles de retour à une vie plus spontanée, sur la base de l'évolution du virus en France. En admettant que le nombre d'admission dans les services de réanimation excède 100 par semaine, par exemple, les Françaises et les Français pourraient être renvoyez chez eux. Un modèle susceptible de se reproduire aussi souvent qu'il le faudra pour lutter contre l'épidémie.