
Après un an et demi de procédure, un nonagénaire a pu récupérer sa maison de Poitiers qui était squattée. Il doit s’acquitter d’une facture de 17 000 euros en plus des travaux de rénovation à prévoir....
Récemment adoptée, la réforme des retraites pensée par l’exécutif repousse l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Malgré la promesse d’une pension minimum pour un certain nombre d’entre eux et face à une inflation galopante, u ne majorité de futurs retraités craignent l’évolution de leur niveau de vie. Selon de récentes études, de quelle manière s’organise l’après-carrière et la retraite après 75 ans ?
D’après une étude de l’Insee, publiée en mars 2023, le niveau de vie des 75 ans ou plus en France métropolitaine en 2016 se situe à un seuil médian moins élevé. Toutefois, il apparaît que le taux de pauvreté est inférieur à la moyenne de la population. L’Insee donne ainsi comme référence un chiffre de 20 160 euros par an, soit 1 680 euros par mois, où la moitié des retraités possède un niveau de vie inférieur à cette somme. Les 75 ans et plus ont donc un niveau de vie inférieur de 2% à celui de l’ensemble de la population, qui est estimé à 20 490 euros annuels et 10% plus bas que celui des 65-74 ans, à 22 400 euros.
L’étude de l’Insee nous apprend que le niveau de vie des seniors connaît une baisse progressive avec l’âge. Dès lors, les 75-79 ans ont un niveau de vie à 21 300 euros par an et ce chiffre descend jusqu’à 18 310 euros à partir de 95 ans. Dans ce contexte, l’explication se trouve du côté des pensions et retraites plus faibles, mais aussi d’un manque de prestations sociales nationales. Aujourd’hui, seuls 9% des 75 ans et plus, soit 527 000 personnes, vivent sous le seuil de pauvreté monétaire, contre 14% de la population totale.