De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Suite aux difficultés engendrées par leur métier, les aides-soignantes sont classées en catégorie dite active. Elles peuvent, dès lors, partir plus tôt que prévu à la retraite, c’est-à-dire à partir de 57 ans. Le Ségur de la santé s’est également engagé, depuis peu, sur la revalorisation de leur carrière après la récente crise sanitaire. De quelle manière se déroule désormais leur retraite ?
Retraite des aides soignantes : comment fonctionne le métier ?
Le métier d’aide-soignante apporte soutien et soin aux malades, ainsi qu’aux personnes faisant face à un manque d’autonomie. De ce fait, une aide-soignante accompagne les infirmiers dans leurs tâches et les secondent tout au long du processus de soin. Cette activité peut ainsi s’exercer en milieu hospitalier ou bien être réalisée dans des établissements sociaux. Aujourd’hui encore, elle est exercée à 90% par des femmes, même si des hommes aides-soignants sont également présents. Il est possible d’exercer, selon le choix de chacun, comme fonctionnaires ou salariés du privé.
Retraite des aides soignantes : quelles sont les possibilités de retraite ?
Dans le privé, les aides-soignantes sont rattachées au régime de retraite des salariés du privé. Elles ont donc la possibilité de partir à la retraite à 62 ans au plus tôt, à moins de pouvoir bénéficier d’une retraite anticipée. Dans ce cas de figure, il faut avoir obtenu une validation pour handicap, pour pénibilité ou pour carrière longue. Une pension de retraite de base attribuée par l’Assurance Retraite est ainsi prévue. Dans le public, les aides-soignantes sont associées à la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL). En plus de leur retraite de base, elles perçoivent également une pension du Régime additionnel de la fonction publique, la RAFP.