De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Chaque année, de nombreux Français décident de partir profiter de leur retraite à l'étranger. Certains pays offrant une meilleure qualité de vie et une fiscalité plus avantageuse, cela peut effectivement être intéressant. Mais comme l'a rappelé Capital, mardi 12 juillet, veillez à bien vous acquitter de toutes les formalités nécessaires et à vérifier certains points avant votre départ.
Tout d'abord, renseignez-vous sur le coût de la vie dans le pays où vous envisagez de vous expatrier. Si avec 2 500 euros par mois, vous devez faire attention en France, dans certains pays vous pourrez vivre très confortablement. Au Maroc, par exemple, le coût de la vie est 30 % moins cher qu'en France. Il est également inférieur de 40 % au Sénégal et de 60 % en Thaïlande. Attention cependant, le niveau de vie, peut vite augmenter dans les grandes villes et les zones touristiques.
Vérifier les taux de taxation
S'il s'agit de pays ayant signé une convention avec la France, cela peut être rentable fiscalement. En effet, vous serez exonérés de prélèvements sociaux sur votre retraite et aurez juste à payer une cotisation de 3,2 % sur votre pension de base et de 4,2 % sur votre complémentaire.
Concernant l'impôt sur le revenu, les pays signataires d’une convention proposent souvent des barèmes attractifs, comme c'est le cas en Malaisie, en Grèce ou au Portugal. Dans le cas contraire, vous vous exposez à une double imposition. À noter que seuls les logements situés sur le territoire français sont assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Les démarches administratives
Une fois votre destination validée, vous allez devoir vous atteler à plusieurs démarches administratives. Vous devrez prévenir la Sécurité sociale et votre caisse de retraite pour faire suivre vos pensions. Il vous faudra également informer votre banque et ouvrir un compte à l'étranger. Sachez qu'en cas d'expatriation, il n'est pas possible de percevoir l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) ou de conserver des livrets de développement durable et d’épargne populaire.
Interrogez également votre notaire sur les conséquences que peut avoir votre expatriation en ce qui concerne votre succession. Et même si cela est peu réjouissant, anticiper un éventuel décès en prévoyant de quoi financer le rapatriement du corps.
Attention à la couverture santé
Si vous possédez un animal de compagnie, n'oubliez pas de vérifier qu'il obéit bien aux règles sanitaires du pays. Enfin, un point très important à ne pas négliger : votre couverture santé. Peu importe le pays où vous partirez vivre, vous ne serez jamais aussi bien couvert qu'en France. Le système de santé français étant l'un des meilleurs au monde. Le mieux est donc de souscrire une assurance et une mutuelle privées. Ce qui est notamment possible auprès de la Caisse des Français de l’étranger (CFE).