Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Après cinq ans d’inactivité sur le plan des retraites, le chef de l’Etat s’est engagé à réformer. Cette fois-ci, cependant, il n’est plus question de bouleverser jusqu’aux fondements du modèle de solidarité inter-générations en France. Au contraire ! Emmanuel Macron entend désormais ajuster quelques-uns des paramètres. Nommément, comme a pu l’expliquer Planet par le passé, il entend progressivement repousser l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans et supprimer les régimes spéciaux dont peuvent bénéficier les employés de certaines entreprises spécifiques. De quoi susciter la colère des syndicats, souligne Capital sur son site.
Un tel projet, poursuivent d’ailleurs nos confrères, ne sera pas sans faire un certain nombre de perdants. Qui sont-ils, au juste ?
Réforme des retraites : qui pourraient être les perdants ?
D’après le mensuel de référence en économie, ce sont les travailleurs qui ont commencé à travailler tôt et qui auraient pu légitimement demander une surcote sur leur pension qui seront le plus malmenée dans le nouveau régime. Ils perdront l’essentiel du bénéfice qu’ils auraient théoriquement pu réaliser sans réforme… s’ils ne sont pas même directement frappés d’une pénalité de 10% imposée par l’Agirc-Arrco. En cumulé, sur les trois ans que couvre le malus, cela peut représenter des milliers d’euros de perdus.
De même, les employés dont la carrière a été jonchée d’accidents et s’avère donc tronquée auraient tout à perdre d’une telle réforme. Ils risquent de souffrir d’une décote sur le niveau de leur pension même en partant à 65 ans…