Comme chaque année, pompiers et facteurs frappent aux portes pour vendre leurs traditionnels calendriers. Ces petits gestes, à première vue anodins, s’inscrivent dans une longue tradition de solidarité et de...
Estimations. Le chef de l’Etat ne prévoit apparemment pas de réforme des retraites d’ici la fin de son mandat. Parce que le système qu’il a longtemps défendu reposait notamment sur la modification du mode de calcul de la pension à laquelle chaque travailleuse et chaque travailleur sont en droit de prétendre, l’absence d’évolution significative implique donc qu’il demeure possible de faire apprécier le montant que l’on touchera, passée la cessation d’activité.
Rappelons d’abord, ainsi que l’a déjà fait Planet, que la “retraite” d’un ancien travailleur issu des rangs du secteur privé ne se limite pas à la seule pension générale : elle prend également en compte la pension complémentaire. Leurs montants respectifs dépendent alors de l’âge de départ, des revenus d’activité (le revenu annuel moyen, qui correspond à la moyenne des revenus d’activité des 25 meilleures années de la carrière, est particulièrement important) mais aussi du nombre de trimestres cotisés au cours du parcours professionnel.
Certains simulateurs, dont celui du site spécialisé La Retraite en Clair, permettent de calculer le montant supposé de la retraite sur la base du dernier salaire.
Quelle retraite pour un salaire de 4 000 euros ?
Ainsi, observent nos confrères, un salaire de 4 000 euros net mensuels permet de prétendre à une retraite conséquente, en cas de carrière complète et de départ à l’âge de taux plein. Dans le cadre de cet exemple précis, le travailleur retenu correspond à un profil-type : il est né le 1er janvier 1960, est célibataire - sans enfants - et travaille depuis ses 18 ans. Il pourra donc partir à la retraite dès 62 ans et dix mois.
Son revenu brut annuel, au moment de son départ, s’élevait à 75 853 euros environ. Il devrait donc obtenir une retraite nette mensuelle de 3 153 euros.