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Au moment de la disparition d’un conjoint, il est envisageable de réaliser une demande de pension de réversion. Cette somme d’argent correspond à une partie de la retraite perçue par votre partenaire de vie. Pour en bénéficier, certaines conditions doivent toutefois être respectées. Il est ainsi indispensable d’avoir au minimum 55 ans, mais aussi de respecter certains plafonds de ressources. Ainsi, si vous êtes seul, en 2023, vos ressources ne pourront pas dépasser 23 441,60 euros par mois, tandis que, si vous êtes en couple, elles seront soumises à un seuil de 37 506,56 euros. Pouvez-vous prétendre à cette pension de réversion si vous étiez divorcé du conjoint disparu ?
Pension de réversion : qui peut en bénéficier ?
Tout d’abord, le versement d’une pension de réversion n’est pas automatique au moment du décès du conjoint. Il convient d’en faire la demande et de déposer un dossier pour la solliciter. Seuls les conjoints mariés ont néanmoins accès à la pension de réversion : dans le cadre d’un Pacs ou d’un concubinage, il ne sera pas possible d’obtenir son versement. Certains régimes prévoient ainsi de supprimer la pension de réversion si le conjoint survivant se marie ou encore s’il vit en concubinage, dans le cas des régimes de la fonction publique.
Pension de réversion : que se passe-t-il en cas de divorce ?
Peu importe le régime concerné, les conjoints survivants divorcés peuvent toutefois prétendre à la pension de réversion. Cette possibilité inclut le fait que l’assuré décédé se soit remarié. Les ex-époux devront ainsi se partager le montant de la pension de réversion au prorata de la durée respective de chacun des mariages. Si l’un des bénéficiaires décède également, la part qui lui était versée sera, à son tour, répartie sur l’autre bénéficiaire.