De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), autrefois appelée minimum vieillesse, permet de garantir un revenu minimal aux retraités qui ont peu ou pas cotisé durant leur carrière. L'allocation est versée par votre caisse de retraite en complément de votre pension, sous conditions. Les professions libérales sont aussi concernées par l'Aspa.
C'est la Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) qui gère les retraites de base des professions libérales. Cette caisse est divisée en 10 sections professionnelles. Cela signifie qu'il y a un régime de base et 10 régimes complémentaires, selon que vous soyez médecin, géomètre ou encore vétérinaire. Particularité de ce régime, la retraite est par points. Le calcul du montant de la pension est obtenu en multipliant le nombre de points par la valeur de celui-ci.
Minimum retraite : une procédure non automatique
Comme pour le régime général, l’âge légal du départ à la retraite est entre 60 et 62 ans selon l'année de naissance, mais entre 65 et 67 ans pour le départ au taux plein. De même, pour toucher l'Aspa, il faudra percevoir des revenus inférieurs à 11 001,44 euros par an, soit 916,78 euros par mois, pour une personne seule en 2022.
Les revenus devront être inférieurs à 17 079,77 euros, soit 1 423,31 euros par mois, pour un couple (marié, pacsé ou concubin). Il faut aussi être résident en France plus de six mois, l'année de la demande de l'allocation. Celle-ci n'est pas automatique. Il faut se tourner vers sa caisse de retraite.
Minimum retraite : le cas particulier des notaires
Au-delà de cette allocation, un dispositif de pension minimale est assuré pour les notaires dépendant de la caisse de retraite des notaires (CRN), nous expliquait L'Express en 2017. "Si vous avez cotisé pendant au moins dix ans, votre pension complémentaire dite "section C" ne pourra être calculée sur une base inférieure à un certain nombre de points par année cotisée" indiquait le site d'information.
Précisons que la retraite de base des professions libérales est peu élevée, pointe le site la-retraite-en-clair.fr. Les taux de cotisation sont inférieurs à ceux du régime général. Toutefois, en ajoutant pension de base et complémentaire, la retraite moyenne d'un ancien professionnel libéral est de 4 643,16 euros. Ce qui est quatre fois plus élevé que le plafond pour toucher l'Aspa. Autant dire que peu d'anciens professionnels libéraux sont concernés par l'allocation.