Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Mercredi dernier, François Fillon s'est exprimé pour présenter ses propositions en vue de redresser la compétitivité de la France. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ancien Premier ministre ne mâche pas ses mots. Il propose notamment d'en finir avec les 35 heures, de fixer l'âge de la retraite à 65 ans, de réduire les allocations chômage et de les rendre dégressives, de diminuer le nombre de fonctionnaires, supprimer les droits de mutation à titre onéreux (les frais de notaires pour l'achat d'un bien immobilier)...
Mais l'une de ses principales propositions reste bien la suppression de l'ISF, qu'il juge "imbécile" et qui "n'existe nulle part ailleurs en Europe". Il pense en effet que c'est entre autre cet impôt qui fait fuire les riches de France, et donc pèsent sur le manque d'investissement dans le pays. Alors pourquoi n'a-t-il pas supprimé l'ISF lorsqu'il était Premier ministre ? Selon lui, si c'était à refaire, il ne ferait pas les choses de la même manière.
Augmentation de 3 points généralisée pour la TVAIl a expliqué : "au lieu d'instaurer un bouclier fiscal, qui nous a valu de nous faire insulter pendant 3 ans, nous aurions dû supprimer l'ISF en 2007, en ajustant la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu. Ma conviction est qu'au bout de 6 mois, le débat aurait été clos et que le gouvernement socialiste ne l'aurait pas rétabli". C'est dans le même esprit qu'il rejette en bloc la taxe à 75% que doivent payées les entreprises sur les salaires de plus d'un million d'euros par an.
Il souhaiterait aussi diminuer de 50 milliards d'euros les prélèvements effectués auprès des entreprises, et en contrepartie, augmenter de 3 points la TVA de façon généralisée. Une hausse qui, bien évidemment, touchera le portefeuille des ménages... Il voudrait aussi diminuer les dépenses publiques de 20 milliards d'euros pendant 3 ans, puis entre 15 et 20 milliards d'euros pour les années qui suivent. Son projet ambitieux, François Fillon y croit et il pense même que le pays réclame ce type de vraies réformes : "Il y a une attente de changement radical dans la société française".
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