Yannick Neuder est un nom quasi inconnu des Français comme il l'était des médias. Et pourtant il vient d'être nommé au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en renfort de...
Si le départ vers certains pays européens ensoleillés (Espagne, Portugal, Grèce…) permet de gagner 15 à 20% de pouvoir d’achat, il faudra quitter le vieux continent pour profiter d’un gros différentiel. La Thaïlande a actuellement le vent en poupe, car elle permet de doper ses finances d’environ 50%. Le Brésil apporte à peu près la même proportion.
Si un projet de ce type vous tente, voici ce qu’il faut savoir :
- Retraite : pas de problème pour percevoir votre pension (régime général) à l’étranger. Il suffit d'informer la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) en lui fournissant un certificat de résidence et les coordonnées de votre compte bancaire à l’étranger si vous changez d’établissement.
Périodiquement, la CNAV vous demandera des "preuves d’existence" via un formulaire spécifique. Ce justificatif devra ensuite être visé par le consulat de France. Si cette formalité n’est pas effectuée, la retraite est interrompue.
- Assurance maladie : si vous vous installez au sein de l’Union européenne, ou dans un pays ayant noué une convention avec la France, vous conserverez votre protection sociale tricolore.
Si vous souhaitez vivre hors de l’Union Européenne ou dans un pays dénué de convention fiscale avec la France, il est préférable d’adhérer à la Caisse des Français à l’étranger (CFE). Cette assurance est payante mais elle vous garantit la même couverture maladie que dans l’hexagone.
Les frais médicaux, chirurgicaux, dentaires, d’optique, de laboratoires sont, par exemple, remboursés sur la base des frais réels, les frais pharmaceutiques à 65% (frais réels), dans la limite du coût d’un traitement identique en France.
En cas d'hospitalisation, vous devrez, en revanche, faire l'avance des frais sauf si vous êtes hospitalisé dans un hôpital ou une clinique avec lequel la CFE a passé une convention de tiers payant.
- Impôts : si vous séjournez à l’étranger pendant plus de 186 jours par an, que vous ne possédez ni foyer ni intérêts économiques en France, votre imposition dépendra de la convention fiscale signée entre la France et votre pays de villégiature.
A défaut de convention fiscale, vous serez soumis à une double imposition, une dans chaque pays. Dans la plupart des pays étrangers vous échapperez aux prélèvements sociaux de 15,5% (CSG, CRDS…)
- Immobilier : les prix sont généralement plus bas qu’en France. Toutefois, le système est moins protecteur pour les acheteurs. Aussi, dans bien des cas, la location est une formule à privilégier, votre capital pouvant toujours être placé dans une banque européenne.
Si vous tenez à acheter, faites vous assister par un professionnel. Certains notaires français disposent de correspondants locaux à l’étranger. Ils démineront le terrain pour vous, par exemple lors d’une vente en futur état d’achèvement (Vefa).
Renseignez-vous également sur la fiscalité immobilière locale en retenant que dans certains pays, comme les Etats-Unis, des prix bas peuvent dissimuler des prix de service élevés (doorman, etc.). De même, estimez les frais que vous devrez acquitter annuellement pour assurer votre bien.