De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le livret A : la sécurité
Le livret A est sans conteste le placement préféré des Français. Pour preuve, on compte aujourd’hui 37 millions de titulaires particuliers d'un tel livret pour une collecte totale qui avoisine les 200 milliards d'euros.
Avantages. Défiscalisé et garanti par l’État, ce placement constitue la solution d'épargne la plus sure. Disponible dans toutes les banques, le livret A laisse les épargnants libres d'y déposer ce qu'ils veulent quand ils le veulent. Les sommes versées ne sont pas bloquées.
Inconvénients. Si son taux vient d'être réévalué à 2,25%, le livret A est peu rémunérateur et son plafond bas : seuls 15.300 euros peuvent y être placés par les particuliers.
L'assurance vie : le rendement
Les assurances vie sont vendues par des compagnies d’assurance, des banques et certaines mutuelles. Plus contraignante qu'un Livret A, cette solution d'épargne bloquée, en général pendant 8 ans, est légèrement plus rémunératrice.
Avantage. Sans conteste le taux : en moyenne, 3,40 % de rendement annuel. Le capital est garanti et, en fin de contrat, l'assuré recevra le montant des versements majorés des intérêts.
Inconvénients. Une fiscalité peu avantageuse. Les produits de l'assurance vie sont taxés chaque année à hauteur de 8,2 % au titre de la CSG. A quoi il faut encore ajouter les frais de versement (jusqu'à 5 %) et de gestion.
Le plan d'épargne en actions (PEA) : la fiscalité
Crée en 1992 pour encourager l'actionnariat populaire, le plan d'épargne en actions (PEA) est distribué par les banques, les sociétés de bourse et les compagnies d'assurance. Il donne lieu, à sa souscription, à l'ouverture d'un compte en espèce et d'un compte-titre associé, le premier alimentant le second.
Avantages. La fiscalité : en respectant la durée du contrat (8 ans) le PEA bénéficie d'une exonération d'impôt sur les revenus, à condition que les plus-values réalisées y soient réinvesties.
Inconvénients. Assez risqué, ce placement nécessite des connaissances en bourse : le rendement du PEA dépend de la valeur de ses titres et ne garantit pas de rendement fixe.
Le plan d’épargne retraite populaire (PERP) : la prévoyance
Créé en 2003, le PERP permet de se constituer un revenu régulier en complément de la retraite. Il peut être souscrit auprès d'une banque, d'une assurance ou d'une mutuelle. Les sommes sont bloquées jusqu'au départ à la retraite puis reversées sous forme de rente.
Avantages. Là encore, sa fiscalité : les versements sont déductibles du revenu imposable, dans la limite de 10 % de ses revenus et d'au maximum 28 281 euros en 2011.
Inconvénients. Le taux n'a pas de quoi faire rêver : environ 3 % en 2011. D'autre part, pendant la phase d'épargne, les fonds investis ne sont plus vraiment disponibles. Seul le versement d'un capital de 20% de la valeur du contrat est possible depuis 2011.