De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La Corée du Nord va-t-elle mettre le feu aux poudres en Asie ? Lundi, le pays communiste sous la férule de Kim Jong-Un a tiré quatre missiles, dont trois sont tombés dans les eaux du Japon.
Ces tirs en direction du Japon étaient un exercice en vue de frapper "les bases militaires de l'agresseur impérialiste américain au Japon en cas de besoin", a annoncé l'agence de presse de la Corée du Nord. Ces tirs sont la démonstration que le Nord est prêt à "rayer de la carte" les forces ennemies au moyen "d'une frappe nucléaire sans merci". Le dictateur communiste aurait supervisé lui-même le tir des missiles, qu'il a décrits comme "si précis qu’ils ressemblaient à des avions faisant des acrobaties aériennes en formation", a ajouté l’agence de presse nord-coréenne.
Pour Choi Kang, analyste à l'Institut Asan des études de politiques, cité par Le Point : "La Corée du Nord démontre que ses cibles ne se limitent plus à la péninsule coréenne mais peuvent s'étendre à tout moment au Japon et même aux États-Unis."
Toutefois, selon des responsables américains et sud-coréens, il ne s’agissait pas de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM), dont Pyongyang rêve de se doter pour pouvoir menacer le territoire des Etats-Unis. Mais plutôt de missiles balistiques à plus courte portée, inspirés des missiles soviétiques Scud.
La Corée du Nord sape "gravement la paix et la stabilité régionale"
En réaction à ces provocations, le Japon et les Etats-Unis ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, qui aura lieu mercredi, alors que la Corée du Nord n'a, en théorie, pas le droit d'utiliser des missiles balistiques. Les Nord-Coréens "violent les résolutions du Conseil de sécurité et sapent gravement la paix et la stabilité régionale", a affirmé le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, cité dans un communiqué.
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Dès lundi, l'armée américaine a commencé à déployer son bouclier anti-missiles THAAD en Corée du Sud, qui avait annoncé il y a plus d'un an qu'elle acceptait le déploiement de ce système de défense anti-missiles. Un système vu d'un très mauvais oeil par la Chine, allié de Pyongyang dans la région, qui le considère comme une menace pour sa sécurité, rapporte 20 minutes. Le système THAAD tire des missiles conçus pour intercepter et détruire des missiles balistiques durant leur dernière phase de vol.
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