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Les bureaux des Hauts-de-Seine de Jean-Marie-le-Pen ont été perquisitionnés ce mercredi. En cause : une enquête portant sur des soupçons de fraude fiscale.

Une perquisition a été menée ce mercredi après-midi dans les bureaux de Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Deux autres perquisitions, l'une en région parisienne et l'autre en province, ont également visé les domiciles de deux de ses assistants. Mis en cause dans le cadre d’une affaire portant sur des soupçons de fraude fiscale, le cofondateur du Front national était absent lors de la procédure. En vacances en République dominicaine, il a été contacté par le Figaro et s’est dit "scandalisé" par cette perquisition, tout en affirmant ne pas avoir l’intention d’écourter son séjour à l’étranger pour autant.

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"Une nouvelle fois, je démens avoir de quelque façon que ce soit transgressé la loi, comme le démontreront inévitablement les investigations que je subis", a-t-il ensuite déclaré dans un communiqué, avant de sous-entendre qu’il s’agirait d’un coup monté : "Comme toujours, sous la gauche comme sous la droite, il semble que le calendrier électoral commande les actes de procédure si possible médiatiques".

Un compte bancaire à l'étranger dans le viseur des enquêteurs

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Depuis juin dernier, Jean-Marie Le Pen est visé par une enquête portant sur des faits présumés de blanchiment de fraude fiscale et d'omission de déclaration de patrimoine. La cellule anti-blanchiment de Bercy et la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) auraient notamment signalé l’existence présumée d’un compte bancaire lui appartenant à l’étranger.

Des allégations réfutées par le principal concerné. Pourtant, en avril dernier, Mediapart affirmait que le cofondateur du Front national avait placé de l’argent sur un compte à Genève (Suisse) via une société de gestion de patrimoine gérée par Gérald Gérin, l’assistant personnel de Jean-Marie Le Pen. Selon une source proche du dossier interrogée par l’AFP, environ 2,2 millions d’euros auraient été déposés sur ce compte, dont 1,7 million sous forme de lingots et de pièces d’or, avant d'être transférés dans une banque située aux Bahamas en 2014.

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