De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le suspense est à son comble pour le remaniement de ce jeudi 20 juillet. Apres le maintien d’Elisabeth Borne à son poste, le dîner d’avant pause estivale mardi et quelques derniers ajustements mercredi… La short list des départs : cinq ou six sur les 40 ministres et secrétaires, est enfin arrêtée. Et les dés jetés. Désormais, à ce stade, une autre question se pose : "quels avantages vont conserver les sortants ?"
Indemnité pendant trois mois
Une fois partis, les ex-ministres ne resteront pas sans rien. Ils pourront continuer de percevoir pendant trois mois une indemnité, équivalente au traitement qu'ils recevaient au gouvernement. Soit, dans le détail, 9940 euros bruts par mois pour un ministre et 9443 euros pour un secrétaire d'État, développe la Dépêche du Midi.
Si le ministre ne reprend pas dans la foulée
Mais il y a quand même des conditions, comme le rappelle le journal Le Figaro dans un article sur le sujet. Cette indemnité n'est versée que si le ministre ne reprend pas une activité rémunérée dans la foulée. Il en est également privé s'il omet de déclarer tout ou partie de son patrimoine ou de ses intérêts à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), explicite la Dépêche du Midi.
Presque plus aucun avantage matériel
Autre point majeur : les ministres et secrétaires d'État ne jouissent plus des avantages matériels dont ils disposaient au gouvernement. Finis donc le véhicule avec chauffeur ou l'accès gratuit aux transports ferroviaires... Seuls les ex-ministres régaliens (Intérieur, Affaires étrangères, Justice, Défense) peuvent se voir accorder par le ministère de l'Intérieur une protection policière pour des raisons de sécurité.