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Bernard Combes, actuel maire PS de Tulle, a exprimé sa déception ce mercredi quant à la réforme territoriale. En cause, le manque de rayonnement accordé à la Corrèze par le président François Hollande

Proposer de faire passer la France métropolitaine de 22 à 14 régions ? Voilà la réforme territoriale qui ne s'arrête pas d'alimenter l'actualité ces derniers jours. Ce mercredi, c'était au tour de l'un des plus proches soutiens de François Hollande d'exprimer sa déception à propos de ladite transformation. Bernard Combes, conseiller aux relations avec les élus mais surtout, successeur du président à la mairie de Tulle, son fief corrézien, est monté au créneau comme le rapporte Le Journal du Dimanche. "La Corrèze ne doit pas se retrouver dans cette région improbable et informe (...) sans identité propre", dit-il à propos du projet de région Poitou-Charentes-Centre-Limousin. E t celui-ci d'ajouter : "Il n'y a pas de réalité géographique, sociologique, démographique et économique" à cette circonscription.

Une réforme repenséeSi l'édile n'est pas, dans le fond, totalement contre la réforme territoriale, il la défend différemment. Pour le maire de Tulle, qui s'est livré dans La Montagne, il faudrait mieux, pour la Corrèze,  "un rattachement avec l'Aquitaine", et "un démembrement du Limousin". Une analyse que rejoint Frédéric Soulier, son semblable UMP, qui voit en ce redécoupage "une erreur géopolitique".

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