De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Non mais allô quoi. Pour le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, l’affaire Nabilla et celle qui oppose Jean-Piere Jouyet et François Fillon, c’est grosso modo la même chose. Invité sur le plateau d’I>Télé ce lundi 10 novembre, Bruno Le Roux a été interrogé sur l’affaire qui agite la classe politique.
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S’indignant de la lumière médiatique accordée à cette querelle de chefs, le député PS de la première circonscription de Seine-Saint-Denis n’a pas hésité à faire un parallèle entre cette affaire et la mise en examen de Nabilla Benattia.
"François" et "Nicolas"
Pointant les luttes fratricides qui minent l’opposition depuis 2012, Bruno Le Roux a ironisé sur la guerre des chefs à l’UMP. "Franchement, passer un week-end sur les relations entre ceux qui se donnent des coups de couteaux, que ce soit Nabilla ou Thomas, ou que ça soit François et Nicolas, on a rien d'autre à faire, au moment où on parle du budget, et des investissements de l'Europe ?" s’est-il demandé.
Déplorant le fait qu’on fasse "toute une montagne" de cette affaire, Bruno Le Roux a affirmé son soutien à Jean-Pierre Jouyet en indiquant que le secrétaire général de l’Elysée devait "continuer à servir la République" alors que de nombreux responsables de droite et un parlementaire de gauche réclament sa démission.
En outre, il a donné raison à la version des journalistes du Monde : "Est-ce que vous imaginez un déjeuner avec François Fillon et Jean-Pierre Jouyet, qui sont plutôt amis, où ne soit pas évoquée l'affaire de la question des pénalités payées pour la campagne de Nicolas Sarkozy?" s’est également demandé Bruno Le Roux.
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