Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Le verdict du second procès est tombé. Condamné le 13 septembre dernier à 4 ans de prison ferme pour "fraude fiscale", Patrick Balkany était jugé ce vendredi 18 octobre, tout comme son épouse, pour "blanchiment de fraude fiscale" et "corruption".
Si l’ancien maire de Levallois a refusé son extraction de sa cellule de la prison de la Santé pour ne pas assister à l’audience, le président du tribunal correctionnel a établi son jugement en son absence. C’est devant une salle comble que les lourdes charges sont tombées ce vendredi après-midi : l’élu écope de 5 ans de prison ferme pour "blanchiment de fraude fiscale" aggravé et 10 ans d’inéligibilité, rapporte BFMTV.
Il a en revanche été relaxé du chef de "corruption" "au vu des éléments du dossier", tout comme les trois autres prévenus qui étaient poursuivis pour ces faits.
Selon 20 minutes, le tribunal ordonne également la confiscation des biens immobiliers du couple Balkany.
Procès Balkany : 4 ans de prison ferme pour l’épouse
Isabelle Balkany a quant à elle était condamnée à 4 ans de prison ferme, au vu de son état de santé. Elle écope aussi, comme son mari, d’une peine d'inéligibilité de 10 ans. Si le tribunal n’a pas réclamé de mandat de dépôt à son encontre, il a toutefois alourdi les réquisitions du parquet national financier qui avait réclamé 4 ans avec sursis.
Dès les premières minutes de lecture du jugement, le président du tribunal a précisé que le couple Balkany, ainsi que leur fils Alexandre, étaient "coupables" de blanchiment de fraude fiscale aggravé.
Choquée par cette déclaration, celle qui a repris les rênes de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), a dû s’asseoir. Leur fils a été condamné à 6 mois de prison avec sursis.
Procès Balkany : la demande de mise en liberté examinée mardi 22 octobre
Quant à la demande de mise en liberté déposée par Patrick Balkany, elle sera examinée le mardi 22 octobre prochain. Si celle-ci est acceptée, l’édile a d’ores et déjà assuré qu’il serait candidat à sa réélection dans sa ville, dans l’attente d’un procès en appel.