De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mercredi, Le Point rapportait, tweets à l'appui, comment l'avis de Manuel Valls sur le revenu universel n'avait pas toujours été celui qu'il défend aujourd'hui. En effet, un tweet posté en octobre 2016 en marge d'un déplacement à Bordeaux montre que pendant un temps, il défendait, lui aussi, comme son adversaire d'aujourd'hui, la mise en place du "revenu universel".
Son projet visait à mettre en place une protection sociale et solidaire, de manière universelle et continue, "à tous et à tout moment". Il saluait notamment les efforts du Conseil départemental de la Gironde qui expérimentait à l'époque cette mesure.
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"Revenu universel contre revenu décent"
Trois mois plus tard, Manuel Valls tient un tout autre discours. Dès le début de la campagne pour la primaire de la gauche, l'ancien Premier ministre se positionne contre Benoît Hamon en proposant un "revenu décent". Il défend une "société du travail" en opposition avec la "société de l'assistanat" que promet, selon lui, l'ancien ministre de l'Education avec son projet de revenu universel qui coûterait près de 350 milliards d'euros à l'Etat s'il était mis en place, selon Manuel Valls.
Il s'attaque donc violemment à Benoît Hamon, en déclarant avoir un tout autre projet avec son idée de "revenu décent". Celle-ci se veut totalement différente du projet de son adversaire. Plutôt qu'un revenu de base accordé à tous les individus sans condition, Manuel Valls propose la mise en place d'un revenu minimal, sous conditions de ressource, pour les jeunes de 18 à 25 ans grâce à la fusion de tous les minima sociaux existants. Une mesure qui diffère aujourd'hui de celle de Benoît Hamon au-delà de la simple appellation qui lui est donnée.