Les concentrations moyennes de résidus de chloridazone, un pesticide retiré du marché depuis 2020 dépassent la valeur maximale établie au niveau européen dans de nombreux départements, d’après un rapport de...
Le gouvernement est sur le point de chuter. Après le passage à l’acte de Michel Barnier avec l’activation du 49-3 pour faire passer, sans vote, le projet de loi sur le budget de la Sécurité sociale, une motion de censure a été déposée par la France insoumise. Le Rassemblement national en a fait de même.
Mais pour que Michel Barnier et son gouvernement tombent, au moins 289 députés doivent voter la motion de censure, qui sera débattue d’ici la fin de la semaine prochaine, au plus tôt le mercredi 4 décembre dans l’après-midi. En effet, si l’extrême droite se joint à la coalition de gauche, Michel Barnier devra quitter ses fonctions, seulement 4 mois après sa prise de poste.
“Dès que Barnier va tomber, ce sera un pistolet sur la tempe de Macron”, assure un député EPR (ex-Renaissance), rapporte le Parisien.
“Macron ne va pas pleurer Barnier”
Selon les informations du Parisien, Emmanuel Macron serait déjà en pleine consultation depuis plusieurs jours avec des échanges téléphoniques et des rendez-vous à l’Elysée.
“Un soutien confirme : “Ce sont des discussions prospectives durant lesquelles il nous interroge sur les différents scénarios, les options, le “quand” et le “qui””.
Un remplaçant qui devra prendre ses fonctions assez rapidement, pour éviter de revivre le flou de l’après dissolution. “Cela peut être dès cette fin de semaine ou la semaine prochaine”, indique un proche dans les colonnes du Parisien. “Dans les 24 heures après la censure”, espère un autre. “Il faut dire que le deuil ne va pas être long. Macron ne va pas pleurer Barnier. Donc, ça le rend plus lucide que triste ou inquiet”, indique un fidèle.
En effet, les relations entre Michel Barnier et Emmanuel Macron ne seraient plus au beau fixe, après des désaccords sur la politique du gouvernement : “la hausse des impôts, la défiance vis-à-vis du camp présidentiel et la réception tardive de Marine Le Pen à Matignon, deux longs mois après sa nomination”.
Mais qui sont les sept prétendants pour remplacer Michel Barnier ? Découvrez-les au sein de notre diaporama.