De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La séance photo a finalement tourné au vinaigre. Jeudi, au lendemain de l’annonce du nouveau gouvernement Edouard Philippe II, tous les ministres ont posé avec leur chef et du le président de la République dans les jardins de l’Elysée pour la traditionnelle photo de famille. Jusque-là rien d’anormal ni d’extraordinaire. Sauf que cette fois-ci, une consigne a été donnée qui a ensuite fâché les photographes de presse. "La com de l’Elysée a décidé d’autoriser seulement un pool : une agence de presse, un magazine et un quotidien, en l’occurrence Le Figaro, raconte le photographe Laurent Troude dans les colonnes de Libération, le journal pour lequel il travaille. Alors que traditionnellement, tout le monde accède à la photo".
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Les photographes ont protesté
Furieux, les photographes ont décidé de faire grève. Ainsi, alors que les ministres arrivaient, tous leurs ont tourné le dos et les objectifs tout en scandant "en grève", rapporte Libération qui s’appuie sur le récit de son photographe. En charge de la communication, Sibeth Ndiaye est alors allée à leur rencontre. "Elle a finalement autorisé tous les photographes à venir mais a refusé qu’on prenne de photos de mise en place", explique Laurent Troude. Or, c’était justement ce qui intéressait le plus les professionnels de l’image. Ces derniers ont ainsi tenté de refuser cette condition mais quand ils sont arrivés dans les jardins, les ministres étaient déjà en place. Ils ont cependant pu immortaliser leur départ. Ce qui n’a pas manqué "d’énerver" Sibeth Ndiaye.
Ce n’est pas la première fois que la communication du président Emmanuel Macron est pointée par les photographes. En mai dernier, lors de la passation de pouvoirs, la photo officielle du premier gouvernement d’Edouard Philippe avait été prise dans l’Elysée alors que les photographes étaient dans la cour. "On était surpris, on n’avait réagi. La dernière fois, ils avaient expliqué que l’escalier était trop petit pour qu’on vienne, a fulminé Laurent Troude. Cette fois, il n’y avait même pas d’excuse, par d’argument. C’est même énervant".