Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Après plusieurs semaines d’attente, Emmanuel Macron a choisi de nommer Michel Barnier au poste de Premier ministre, succédant à Gabriel Attal. Une décision qui n’a pas été accueillie les bras ouverts, notamment par le Nouveau Front Populaire qui a appelé à faire opposition. En effet, Lucie Castets, la candidate du NFP pour Matignon, a vu ses espoirs s’envoler.
Mais cette dernière l'assure, elle reste "à disposition du Nouveau Front populaire au cas où le gouvernement Barnier tombe". "La durée de vie du gouvernement ne sera probablement pas très longue donc elle peut espérer que son nom revienne à ce moment-là", glisse un socialiste.
Michel Barnier tentent de diversifier son gouvernement
En pleine formation de son nouveau gouvernement, Michel Barnier cherche à diversifier son équipe en intégrant des personnalités de gauche. Selon Matignon, le Premier ministre a déjà pris contact avec plusieurs figures de gauche, mais les personnalités ne se bousculent pas. D’autant plus que le Nouveau Front populaire (NFP) rejette toute idée de participation à ce gouvernement.
Michel Barnier a d’abord tenté de prendre contact avec le Parti socialiste, avant d’essuyer un refus de la part d’Olivier Faure. “Les deux hommes se sont entretenus au téléphone lundi, de sources concordantes, et le chef du PS a décliné la proposition d’entrevue du chef du gouvernement”, indique le Parisien. “Olivier Faure lui a dit que ça ne servirait à rien de se voir avant le DPG car il n’y a pas de point de départ pour une discussion, et qu’il allait voter une motion de censure contre son futur gouvernement”, indique une source au Parisien.
Michel Barnier face à l'opposition
Le Premier ministre a également consulté Boris Vallaud, président des députés socialistes, sans pour autant lui proposer de poste ministériel. De son côté, Fabien Roussel, chef du Parti communiste, doit rencontrer Michel Barnier, qui n'est pas convaincu par sa nomination : "Je suis sans illusion", a-t-il déclaré, critiquant les 50 ans de vie politique de Michel Barnier sans actions sociales marquantes.
Le bras droit de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, a également exprimé ses réserves, affirmant qu'il ne croit pas à l’entrée de personnalités de gauche dans ce gouvernement, qu’il qualifie de "continuité du macronisme, voire encore plus à droite".
Michel Barnier affirme que la France aura un gouvernement dès “la semaine prochaine”
Ce mercredi 11 septembre, Michel Barnier, en déplacement à Reims, pour rencontrer les députés du groupe Horizons, a fait une importante annonce : “On fera les choses méthodiquement, sérieusement. J'écoute tout le monde”, a expliqué l'ancien candidat à la primaire des Républicains (LR). “Au moment où je suis, j'ai rencontré la plupart des présidents de groupe, et je continue. Je viens visiter les députés, les sénateurs, les écouter aussi”, continue-t-il. “Et la semaine prochaine, on nommera le gouvernement”.
Si la Constitution ne lui impose pas de délai, Michel Barnier est tout de même contraint par la préparation du budget 2025, qui doit être présenté aux députés au plus tard le 1er octobre 2024.