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Nathalie Kosciusko-Morizet
Au micro d’Europe 1 ce mardi matin, NKM a réagi aux informations de France Info selon lesquelles Nicolas Sarkozy voudrait la démettre de ses fonctions de numéro 2 du parti. En cause, selon la radio : sa "liberté de parole" qui aurait "agacé" le patron des Républicains.
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"Je fais mon travail dans les conditions prévues, qui sont celles de la loyauté et de la liberté de parole. C'est ma façon à moi d'aller vers les Français. Je vois dans la presse que ma liberté de parole poserait problème. Je n'ose pas le croire. Quand je vois tous ces messieurs qui, dans le cadre de la primaire, font la démonstration de leur différences… je n'imagine pas que ce qui est une vertu pour eux pourrait être un problème pour moi", a expliqué l’ancienne ministre. Et NKM de faire valoir : "Une famille politique, c'est de la diversité. Dans un parti où on met en avant le vote des militants, je trouve que la liberté de parole des dirigeants a du sens".
Arnaud Montebourg
Lorsqu’il était au gouvernement, Arnaud Montebourg s’est plusieurs fois illustré pour ses sorties tapageuses. On se souvient notamment de la fois où il a dit à Jean-Marc Ayrault, alors Premier ministre : "Tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes". Mais la fois de trop a eu lieu en 2014 lors de la Fête de la rose à Frangy-en-Bresse : le ministre est alors allé trop loin dans la critique de la politique économique, si bien que Manuel Valls a demandé la dissolution du gouvernement et Arnaud Montebourg a perdu ses fonctions
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Avant même d’entrer au gouvernement, le trublion avait déjà été contraint de quitter l’équipe de campagne de Ségolène Royal après avoir déclaré en 2007 que "son principal défaut, c’est son compagnon".
Rachida Dati
NKM n’est pas la seule voix à oser s’élever contre celle de Nicolas Sarkozy, on trouve également celle de Rachida Dati. Alors que l’ancien président de la République amorçait son grand retour en septembre 2014, l’ex-garde des Sceaux n’a pas manqué de pointer les "erreurs" qu’il a commises, notamment dans le recrutement de sa garde rapprochée. "Je trouve que c’est un mauvais choix", avait-elle lâchée à propos de la nomination de Frédéric Péchenard au poste de directeur de campagne. "J'aurais aimé entendre un projet plus abouti sur l'immigration et l'intégration qui réponde aux besoins de la France d'aujourd'hui ; un besoin tout autant d'apaisement que d'autorité, un besoin de rassemblement grâce à une vision expliquée de l'avenir", avait-elle ensuite regretté à propos des propositions de son chef de clan sur l’immigration.
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Critique, Rachida Dati s’est même montrée menaçante. La maire LR du 7e arrondissement de Paris avait en effet promis de révélé des informations compromettantes si Nicolas Sarkozy ne lui trouvait pas une place dans le nouvel organigramme du parti d’opposition. Et elle a finalement obtenu gain de cause.
Emmanuel Macron
En un peu plus d’un an aux commandes de Bercy, Emmanuel Macron s’est offert plusieurs polémiques suivies de rétropédalages. Il y a d’abord eu la fois où il s’est favorable à une "dérogation" aux 35 heures, puis celle où il a évoqué les "illettrées de Gad" et plus récemment, celle où il a proposé de revoir le "statut des fonctionnaires". Cette dernière polémique lui a d’ailleurs valu d’être aussitôt recadré à demi-mots par François Hollande, puis quelques jours plus tard et sur le ton de la blague par Manuel Valls.
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Cécile Duflot
L’ancienne ministre du Logement n’a pas la langue dans sa poche lorsqu’il s’agit de balancer sur ses anciens collègues au gouvernement. "Des ministres, des députés me confient qu'ils savaient depuis longtemps", a-t-elle ainsi pris soin d’écrire à propos de l’affaire Cahuzac dans son livre, De l’intérieur, voyage au pays des désillusions, sorti après qu’elle a perdu ses fonctions de ministre. "Ce dont je parle c’est d’un climat où on dit qu’on sait, alors qu’on sait pas, on prend un air intelligent, on dit que ce n’est pas si grave", a-t-elle ensuite développé sur BFM TV.
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Quelques mois plus tôt, Cécile n’avait pas non plus hésité à s’opposer publiquement à Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, sur la question de Roms. Selon elle, les propos du premier flic de France mettait "en danger le pacte républicain". La députée de Paris était également montée au créneau pour s’opposer à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et à celle de l’EPR, mais aussi pour dénoncer la politique d’austérité du gouvernement.