De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Mis en examen dans l’affaire Karachi, l’homme d’affaires franco-libanais avait affirmé en décembre dernier détenir les preuves d’un financement de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy par la Libye. Il avait notamment fait état de plusieurs rencontres entre Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, et Bachir Saleh, le secrétaire particulier de Mouammar Kadhafi, et affirmait avoir des documents prouvant ses déclarations. Mais les enquêteurs n’ont rien trouvé à son domicile.
De son côté, Mediapart a publié au printemps 2012 un document qui faisait état d’un soutien financier à la campagne présidentielle de 50 millions d’euros. L’enquête ouverte ce vendredi par la justice ne concerne pas ce document, mais les preuves évoquées par Ziad Takieddine. La semaine dernière, il a indiqué qu’elles ne se trouvaient pas chez lui, mais entre les mains de quatre autres personnes ne résidant pas en France. « Tant que la justice n'a pas donné toutes les garanties d'un bon fonctionnement, je ne dirai pas à la justice où je les ai trouvées » a-t-il indiqué.