De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Je n’ai rien demandé, je ne suis pas déçue." Nadine Morano n’en veut pas à Nicolas Sarkozy de ne pas l’avoir choisie pour venir compléter les rangs du renouveau de l’UMP. Interviewée samedi par l’Est Républicain, la députée européenne estime de ne pas avoir été mise à l'écart. "Je suis membre du bureau politique et membre de la commission d’investiture, c‘est de la mise à l’écart, ça ?", a-t-elle rétorqué au journal.
A lire aussi : Pour Nadine Morano, Laurent Wauquiez est une "crevure" et Géralde Darmanin un "chihuahua"
Celle qui a surtout œuvré à des postes de déléguée, de la jeunesse au monde du travail, n’espère cependant pas un poste dans le prochain parti. "On verra en fonction de la ligne politique", a-t-elle indiqué au journal régional.
"Ce n'est pas gagné"
Et en parlant de la ligne politique, la sarkozyste de la première heure ne craint pas de faire front devant son champion sur ce sujet : "Je ne fais pas de la politique pour Nicolas Sarkozy mais avec (…).Quand il commet une erreur, on a suffisamment de liens d’amitié pour que je dise publiquement ce que j’en pense. Quand il se trompe en voulant abroger la loi Taubira, je lui dis."
Mais l’objectif de Nadine Morano est aujourd’hui de "reconquérir la confiance des Français", même si, selon elle, "ce n’est pas gagné" avec "l’attelage NKM-Wauquiez", tous deux respectivement nommés vice-présidente et secrétaire général du parti. Chaque chose en son temps donc. Avant de se lancer dans les primaires 2016, il faut se tourner vers les élections régionales, en mars prochain.
A voir sur le même thème : Nadine Morano : "Avec Nicolas Sarkozy, la France est de retour"