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Myriam El Khomri est la nouvelle ministre du Travail. Agée de 37 ans, elle succède à François Rebsamen à ce poste clé du gouvernement. Peu connue du grand public, elle était hier encore secrétaire d’Etat à la Ville. Avant cela, cette diplômée en droit avait été chargée de mission "prévention toxicomanie" à la mairie de Paris, puis adjointe de Bertrand Delanoë et enfin, porte-parole d’Anne Hidalgo pendant sa campagne pour les élections municipales de 2014. Un curriculum vitae certes fourni mais qui semble bien loin des thématiques liées à l’univers du Travail, et surtout à celle de l’emploi. D’autant que Myriam El Khomri va désormais devoir s’atteler à tenter de réaliser une des promesses phares de la campagne de François Hollande : inverser la courbe du chômage. Ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’a jusqu’à présent réussi à faire.
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Une question d’ententeMais alors pourquoi François Hollande et Manuel Valls ont-ils porté leur choix sur elle ? Qu’est-ce qui les a convaincus de mettre cette femme à ce poste clé du gouvernement ? Selon les informations d’Europe 1, leur décision n’aurait pas tant été motivée par les compétences de la nouvelle ministre que par son profil. "C’est le président qui a décidé de cette nomination tant il apprécie la nouvelle ministre", croit ainsi savoir le site de la radio, qui précise que ce choix a ensuite été "appuyé" par le Premier ministre. Ce dernier, qui travaille avec Myriam El Khomri "au quotidien", entretiendrait d’ailleurs de bonnes relations avec elle.
"Un coup médiatique"Mais outre leur entente, François Hollande et Manuel Valls auraient également vue en elle la possibilité de réaliser un "coup médiatique". "Choisir une femme, jeune, pour remplacer un baron de la hollandie comme François Rebsamen, c’est tout un symbole du renouvellement générationnel dont Manuel Valls se veut le représentant", écrit Europe 1.
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