Si le taux du Livret A, du LDDS mais aussi du LEP vont être revus à la baisse au 1er février 2023, une bonne nouvelle attend toutefois les épargnants du Livret A en 2025. Le point.
L'actuel Premier ministre a commencé sa carrière politique il y a plus de cinq décennies. Au fil de celle-ci, il a occupé de nombreux postes de premier plan. D'après le média Marianne, son parcours lui permet aujourd'hui de bénéficier d'une retraite particulièrement confortable. Pendant 17 ans, il a été parlementaire et a exercé les fonctions de ministre pendant plus de sept ans. Ces années de service lui donnent droit à une retraite de 7 637 euros brut, calculée sur la base des cotisations accumulées durant ses différents mandats et fonctions.
Des indemnités cumulées
En plus de ses activités de parlementaire et de ministre, Michel Barnier a passé cinq années au sein de cabinets ministériels à ses débuts. Il a également travaillé au Conseil général de la Savoie pendant 26 ans, ce qui lui procure une pension supplémentaire de 13 187 euros brut. Grâce à ses années passées au Palais Royal, il perçoit en plus une pension de 5 300 euros brut par mois, soit 75 % de son salaire de fin de carrière.
Mais c’est à Bruxelles qu'il a cumulé la plus grande partie de ses droits à la retraite. Il y a été commissaire européen pendant plus de neuf ans, puis négociateur en chef du Brexit durant cinq ans. Au titre de ces fonctions, il percevra une pension de 15 083 euros brut par mois de la part de l’Union européenne, calculée à raison de 4,275 % de son salaire de base pour chaque année complète de service.
Retraite suspendue pendant son mandat
Si Michel Barnier peut d'ores et déjà prétendre à cette retraite conséquente, celle-ci est actuellement suspendue. Selon Marianne, de sa propre initiative, le nouveau Premier ministre a décidé de "mettre en pause" sa pension de commissaire européen, tandis que ses pensions de l’Assemblée nationale et du Sénat sont automatiquement gelées pendant qu’il exerce ses fonctions à Matignon. Il perçoit donc uniquement la rémunération prévue pour son poste actuel, soit environ 16 000 euros brut par mois.
Une rémunération discutée
Bien que l’ancien commissaire européen ait volontairement suspendu une partie de ses pensions, la somme de 28 270 euros brut par mois qui lui sera versée une fois son mandat terminé fait beaucoup parler.
Selon René Dosière, fondateur de l’Observatoire de l’éthique publique, interrogé par Marianne, "cette retraite est le résultat logique des différentes cotisations accumulées au fil de sa longue carrière ". Toutefois, certains estiment qu’une réforme du système de retraite des hauts responsables politiques pourrait être nécessaire, surtout en cette période où la question des retraites fait l'objet de débats en France.