Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
"Pourquoi Manuel Valls s’énerve ?". Voici le titre du dernier numéro de L’Express. Cette semaine, l’hebdomadaire consacre en effet plusieurs pages au Premier ministre et à son changement d’attitude. Réputé nerveux, le chef du gouvernement serait récemment monté d’un cran. Au cours de ces derniers jours, il se serait en effet laissé gagner par la pression au point de s’en prendre à son entourage. "Depuis plusieurs semaines, le Premier ministre a les nerfs à vif, il incarne la tension plus que l'attention, il gouverne à cran et à cris", écrit en effet L’Express qui précise que "les témoignages et les flagrants délits s'accumulent, le montrant au mieux agacé, au pire enragé, cassant et péremptoire".
A lire aussi –Manuel Valls : la vérité sur sa main qui tremble
Le magazine revient ainsi sur ce qui s’est passé le 2 février dernier. Lors d’une réunion entre les ministres et les présidents de région, Manuel Valls aurait publiquement recadré Najat Vallaud-Belkacem après qu’elle s’est opposée aux propositions d’un élu. Une première pour la ministre qui figure d’ordinaire dans la catégorie des "bons élèves" du gouvernement, voire des "chouchous". "C’était humiliant et méchant", a commenté un des témoins de cette scène. "Après son intervention, plus personne n’osait parler", a raconté un autre au magazine qui évoque ainsi un Premier ministre qui "cassant" envers son entourage.
Royal et Macron se rebiffentToujours d’après L’Express, le Premier ministre s’en serait également pris à une maquilleuse dans les coulisses d’un station radio, en novembre dernier. Alors qu’elle venait de mettre un peu de fard sur sa veste, il serait entré "dans une irrépressible colère", croit savoir le magazine.
Ce dernier indique également qu’à force de subir la mauvaise humeur de Manuel Valls, certains de ses collaborateurs commenceraient à se rebiffer. Ségolène Royal serait ainsi montée au créneau. "J’ai dû le remettre gentiment à sa place", a-t-elle confié. Emmanuel Macron, qui entretient des relations tendues avec son chef, se serait lui opposé à ses accès d’autorité. Entre eux, cela tournerait actuellement à "l’affaire de mecs", croit même savoir L’Express.
En vidéo - Manuel Valls en colère contre Marion Maréchal-Le Pen