De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Manuel Valls ne sera pas le candidat de la gauche pour la prochaine élection présidentielle. Le rêve du socialiste a pris fin dimanche soir avec la victoire de son rival Benoît Hamon aux primaires citoyennes. Une défaite difficile à encaisser, même si l’ancien Premier ministre a tenté de faire bonne figure. "Il m’appartient de prendre le recul, de réfléchir, d’analyser, de me réinventer", a-t-il déclaré lors de son discours, peu de temps après l’annonce des résultats. L’ex-locataire de Matignon a également annoncé qu’il allait tenter de profiter de cette défaite pour consacrer davantage de temps à ses proches, et notamment à son épouse, Anne Gravoin.
"Il faut qu’il se repose !"
Mais son entourage lui conseille avant tout d’en prendre pour lui-même. Manuel Valls est "épuisé", rapporte Le Monde. Éreinté par la campagne qu’il a dû mener tambour battant sitôt après l’annonce du renoncement de François Hollande, il serait aujourd’hui sur les rotules. D’autant, qu’au-delà de son rythme intense, cette campagne n’a pas été de tout repos. A plusieurs reprises, l’ancien candidat a été pris à partie pendant ses déplacements. On se souvient notamment du dernier en date où, un jeune Breton l’a giflé.
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A cela s’ajoute également les sondages qui ne lui étaient pas favorables. "Valls a fait toute la campagne avec la peur au ventre. Quelques jours avant le premier tour, tout le monde lui disait même qu’il pouvait être éliminé", a d’ailleurs confié au journal, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadéllis. Autant d’éléments qui ont conduit le socialiste à ressentir aujourd’hui une grande fatigue. "Il faut qu’il se repose ! Il ne dort pas assez !", tempête ainsi le sénateur PS Luc Carvounas tandis que Le Monde évoque un homme "de plus en plus fatigué, traits tirés et yeux rougis". Un état qui peut faire penser à de l’épuisement professionnel ou en d’autres termes à un "burn-out", écrit de son côté Closer.
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