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L’ambiance était pour le moins mouvementée. Lors de sa première prise de parole dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale mardi 1er octobre, le Premier ministre Michel Barnier a été marqué par un brouhaha particulièrement intense, entre applaudissements - fournis - et interpellations variées.
Le Premier ministre s’est exprimé après une minute de silence en hommage à Philippine, une jeune femme retrouvée morte dans le bois de Boulogne en septembre et qui avait suivi un viol.
Michel Barnier a rapidement évoqué ce fait divers avant de prononcer pendant une heure et demie un discours chahuté. Il ne s’est presque jamais interrompu pour répondre aux invectives ni lorsque des élus de la France insoumise ont brandi leurs cartes d’électeurs.
Sans s’étendre sur la composition de l’Assemblée qui n’assure pas à son équipe d’obtenir une majorité pour voter les textes qu’il présentera, Michel Barnier a cependant glissé quelques mots sur la situation politique. “Nous écouterons et nous respecterons chacune et chacun d’entre vous, même si ce respect n’est pas toujours réciproque”, a-t-il clamé avant de proposer de réfléchir à la mise en place d’un “scrutin proportionnel”.
Sur le fond, il a abordé de très nombreuses questions. Les points suivants résument ceux qui peuvent en particulier concerner les seniors et retraités.
Le Premier ministre a proposé de “reprendre le dialogue” sur la réforme des retraites. “Certaines limites de la loi votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées”, a-t-il lancé. Il a en particulier mis l’accent sur la “retraite progressive”, “l’usure professionnelle”, “l’égalité entre les hommes et les femmes” et propose aux “partenaires sociaux de réfléchir à des aménagements raisonnables et justes de la loi”.
Concernant la loi sur la fin de vie pour laquelle le débat parlementaire a été suspendu en raison de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, Michel Barnier a promis une reprise du débat “au début de l’année prochaine”.
Plus généralement, en matière de santé, le chef du gouvernement dit vouloir faire de la santé mentale une “grande cause nationale” pour l’année 2025.
C’était l’un des sujets les plus brûlants que devait aborder le nouvel occupant de Matignon. “La véritable épée de Damoclès, c’est notre dette financière colossale”, a déclaré Michel Barnier. Ce dernier a annoncé sa volonté de réduire le déficit pour qu’il atteigne 5% en 2025 (contre 6% attendus pour l’année 2024). “Réduire les dépenses, c’est renoncer à l’argent magique, à l’illusion du tout gratuit, à la tentation de tout subventionner” a assuréle Premier ministre. Des mesures fiscales drastiques risquent de figurer dans le prochain projet de loi de Finances qui doit être présenté au cours de la semaine du 9 octobre.
Parmi les mesures présentées dans le volet concernant le pouvoir d’achat des Français, figure une hausse anticipée du Smic. Le salaire minimum serait augmenté à 2% dès le 1er novembre au lieu du 1er janvier. Il passerait donc à 1800 euros bruts contre 1766,92 euros actuellement. Rien n’assure encore que cette revalorisation “tire” les autres salaires vers le haut puis suivre le niveau de l’inflation.