
Comme c'est obligatoire, un président de la République doit fournir une déclaration de situation patrimoniale à la fin d'un mandat. Ce fut le cas d'Emmanuel Macron en 2021, bien qu'il fut réélu quelques mois...
Le Français est moqueur et apprécie tout particulièrement d'attribuer à des personnalités politiques plus ou moins controversées, des surnoms. Ils sont généralement et volontairement ridicules ou surprenants et ne vont généralement pas à l'avantage de ces personnes.
Les présidents, les ministres, les députés, tout le monde y passe. Les surnoms font partie du pouvoir et s'inspirent fréquemment d'un ou plusieurs trait(s) de caractère, d'un visage jugé ingrat ou peu flatteur. S'il faut avoir le cœur et le mental bien accroché pour accepter la critique, certains voient en l'attribution de ces surnoms une forme d'existence essentielle en politique : "Figurez-vous qu'en avoir un, c'est une très bonne nouvelle. Cela veut dire que vous comptez, c'est comme une petite Légion d'honneur, accéder à une forme d'immortalité. Une entrée dans le musée Grévin de la politique" évoque Nathalie Schuck, Grand reporter et rédactrice en chef adjointe du service politique chez Le Point.
S'il est très (très) rare qu'un surnom attribué en politique soit "gentil" ou "pas trop méchant", certains y échappent, comme Édouard Philippe, surnommé "Doudou" ou "le Dalmatien" en référence à la décoloration de sa barbe, en raison d'un vitiligo, une pathologie rare qui n'est "ni douloureuse", "ni contagieuse".
Bernard Cazeneuve, surnommé "R2-D2" en raison de sa petite taille, Jean-Luc Mélanchon, "tortue s'agace" ou "le vieux", découvrez les nombreux surnoms de 10 personnalités politiques de ces dernières années dans notre diaporama ci-dessous. Si certains surnoms tombent dans l’oubli aussi vite qu’ils sont apparus, d’autres collent à la peau pour toute une carrière, voire bien plus tard.