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IstockIstockIstockIstock"Babar", "Becassine".. Les étranges surnoms des membres du gouvernement
Les personnalités politiques, qu'elles soient femmes ou hommes, se voient régulièrement attribuer des surnoms plus ou moins étonnants et évocateurs. Voici une sélection des plus marquantes.

Le Français est moqueur et apprécie tout particulièrement d'attribuer à des personnalités politiques plus ou moins controversées, des surnoms. Ils sont généralement et volontairement ridicules ou surprenants et ne vont généralement pas à l'avantage de ces personnes. 

 Les surnoms en politique : presque une tradition 

Les présidents, les ministres, les députés, tout le monde y passe. Les surnoms font partie du pouvoir et s'inspirent fréquemment d'un ou plusieurs trait(s) de caractère, d'un visage jugé ingrat ou peu flatteur. S'il faut avoir le cœur et le mental bien accroché pour accepter la critique, certains voient en l'attribution de ces surnoms une forme d'existence essentielle en politique : "Figurez-vous qu'en avoir un, c'est une très bonne nouvelle. Cela veut dire que vous comptez, c'est comme une petite Légion d'honneur, accéder à une forme d'immortalité. Une entrée dans le musée Grévin de la politique" évoque Nathalie Schuck, Grand reporter et rédactrice en chef adjointe du service politique chez Le Point

Des surnoms parfois "doux" ou "bienveillants" 

S'il est très (très) rare qu'un surnom attribué en politique soit "gentil" ou "pas trop méchant", certains y échappent, comme Édouard Philippe, surnommé "Doudou" ou "le Dalmatien" en référence à la décoloration de sa barbe, en raison d'un vitiligo, une pathologie rare qui n'est "ni douloureuse", "ni contagieuse". 

Bernard Cazeneuve, surnommé "R2-D2" en raison de sa petite taille, Jean-Luc Mélanchon, "tortue s'agace" ou "le vieux", découvrez les nombreux surnoms de 10 personnalités politiques de ces dernières années dans notre diaporama ci-dessous.  Si certains surnoms tombent dans l’oubli aussi vite qu’ils sont apparus, d’autres collent à la peau pour toute une carrière, voire bien plus tard. 

Sébastien Lecornu

1/10

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Ministre des Armées en fonction depuis 2022, Sébastien Lecornu était parfois nommé "le Cornichon", notamment par Nicolas Sarkozy. "C'est Nicolas Sarkozy, qui, ne sachant visiblement pas trop qui était le jeune élu (...) l'avait rebaptisé aimablement... Le Cornichon" évoquait Le Parisien, lorsque Sébastien Lecornu était encore un jeune élu du département de l'Eure. 

François Hollande

2/10
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Le Président de la République française entre 2012 et 2017 a été la cible de plusieurs surnoms, reflétant souvent une perception peu flatteuse de sa personnalité. Le plus emblématique est sans doute "Flanby", gage d'un sentiment de mollesse, auquel l'ancien président a peiné à s'en défaire. Il y a eu également le surnom de  "Babar, le roi des éléphants" employé à l'époque par Luc Chatel, ancien ministre de l'Éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, rapporte Le JDD. Au début des années 2000, c'est Laurent Fabius qui nomme François Hollande "Fraise des Bois" dans une phrase ironique : "A-t-on jamais caché un éléphant derrière une fraise des bois ?". 

Nicolas Sarkozy

3/10
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"Petit Nicolas", "Naboléon", "Speedy Gonzales"... Nicolas Sarkozy n'a pas échappé à une multitude de surnoms peu flatteurs. Marine Le Pen, quant à elle, l'avait surnommé "Barbapapa" insinuant alors qu'il changeait d'opinions selon les circonstances, à l'instar du personnage du dessin animé. De façon plus brève, "Sarko" revenait également régulièrement, utilisé de façon familière auprès du public, voire dans les médias. 

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